Le président de Perpignan, François Rivière s’est confié via littoral.fr pour évoquer la saison à venir.
Ce-dernier a notamment rappelé qu’il ne s’est pas séparé de Patrick Arlettaz mais qu’il s’agissait d’un accord commun.
Il indique que Patrick Arlettaz souhaitait prendre du recul. Extrait:
“Ce n’est pas moi qui ait décidé de me séparer de lui. C’était d’un commun accord. C’est lui en premier qui, dès l’été dernier, m’avait dit que ça allait faire sept ans qu’il était là et il trouvait que ça commençait à faire long. C’était usant pour lui mais aussi pour le groupe. Il a fait une analyse très objective en expliquant qu’il y avait une sorte d’habitude qui s’installait avec le groupe et qu’il devait peut-être y avoir un vent nouveau. Quand on est toujours dans la 12ème ou 13ème place, il y a forcément de la tension avec le public et dans le groupe. C’est une usure supplémentaire. Et être manager sportif, c’est être sur le pont en permanence. Vous faites tous les déplacements et ce n’est pas simple.
Puis il rejoint l’équipe de France et on peut être fier pour l’USAP et Perpignan. Ca veut dire que l’on reconnait les compétences du manager qu’il était. C’est très bien pour lui. Dans la vie, quand les pages se tournent, il ne faut pas les tourner qu’à moitié et c’est très très bien qu’il soit occupé. Patrick est quelqu’un de jeune, et je me douterais bien qu’il n’allait pas rester chez lui à jouer au Scrabble. Il allait retrouver rapidement quelque chose et c’est un gros challenge pour lui.”
Dans la foulée, il indique que l’objectif de l’USAP est d’intégrer le top 10 cette saison. Extrait:
“On veut être dans les dix premiers du Top 14. C’est un challenge avec Franck Azéma. Franck est plus ambitieux que Patrick Arlettaz. Franck a su me convaincre de faire des efforts supplémentaires pour le club. Le contexte n’était pas le même. Ces trois dernières années, avec le Covid, on luttait surtout pour notre survie et ce n’était pas si simple. Le club a totalement réglé ses difficultés financières du passé. Après, il ne faut pas faire de promesse irréfléchie et se prendre pour ce qu’on n’est pas.”
Aussi, il estime que le Stade Aimé-Giral n’a pas besoin d’être aggrandi. Extrait:
“Aimé-Giral, je ne pense pas qu’il faut augmenter la capacité. Il fait 15 000 places. Mais il faut augmenter l’expérience utilisateur, le confort, les toilettes, les bodegas. Il faut que les personnes qui viennent au stade soient heureux de rester au stade. Il vaut mieux que les gens soient à Aimé-Giral plutôt que de faire les idiots à gauche à droite ou à jouer à la playstation. Il faut être bien à Aimé-Giral et on a beaucoup travaillé pour cela.”
Aussi, il annonce qu’un match sera délocalisé à Montjuic cette saison. Extrait:
“On va faire une très belle annonce avec un match qui devrait se jouer à Montjuic, à Barcelone.”
Pour conclure, François Rivière évoque la signature d’un joueur, un talonneur Argentin. Extrait:
“On va signer un joueur la semaine prochaine. D’ici quelques jours, on va annoncer une nouvelle recrue pour l’USAP et c’est celui qui me fait actuellement rêver.”