Boudé par l’équipe de France pendant plus de deux ans, Brice Dulin sera titulaire ce samedi après-midi contre l’Ecosse.
C’est le 26 mars 2021 que l’arrière international Français a disputé son dernier match avec les Bleus. C’était lors d’une défaite contre l’Ecosse.
Plus précisément, Brice Dulin avait tenté d’effectuer une relance à la sirène. Cette tentative s’est soldée par un terrible échec puisque l’Ecosse inscrivait l’essai de la gagne dans les dernières secondes de jeu.
Ce-dernier avait fait son mea culpa. Extrait:
« C’est vraiment ma prise de décision qui a été mauvaise. »
Suite à cette erreur, Brice Dulin avait été laissé sur le côté par le staff Tricolore, privilégiant Thomas Ramos et Melvyn Jaminet sans oublier Anthony Bouthier.
Voilà que Brice Dulin a fait sa réapparition dans le groupe France. Selon lui, c’est grâce à son transfert vers La Rochelle qu’il a pu regagner la confiance du staff Tricolore. Extrait:
« Je ne pense pas que ce soit lié. C’est le fait d’avoir joué les deux finales avec La Rochelle en suivant, l’arrivée de nouveaux joueurs, la politique du groupe … C’est pour ça qu’il faut toujours être à son meilleur niveau car il y a des opportunités ou non qui se présentent. »
Plus jeune, il en aurait certainement voulu à la terre entière. Extrait:
« Peut-être que plus jeune, j’en aurais voulu à la terre entière car je n’aurais pas eu le même recul. Je ne veux plus perdre d’énergie pour rien. Il faut juste que je sois alerte pour saisir la moindre chance. Je sais que je peux revenir à mon meilleur niveau, que j’ai connu il n’y a pas si longtemps. […] Je sais que je suis capable de faire de bonnes choses. Après, il faut les faire souvent. Le plus souvent possible (sourire). »
Rémi Talès n’a pas manqué d’encenser son ancien partenaire. Extrait:
« « Dudule » fait partie de la trempe des joueurs qui font basculer les matchs, se subliment dans les grands moments et tirent tout le monde vers le haut. Quand on voit la maturité qu’il a affichée sur l’action du ping-pong rugby face à l’UBB en demi-finale, c’est impressionnant. Sur le coup, tout le public gueule mais lui reste dans son truc et ça finit par une touche dans les vingt-deux adverses. À côté de ça, dans le duel décisif face à Louis Bielle-Biarrey, il a récupéré tous les ballons aériens.
Il a un peu moins de pattes qu’à Castres mais sur la maîtrise du poste d’arrière, et par rapport à ce que La Rochelle attend sur l’occupation et la pression, c’est un des meilleurs au monde à son poste.
La chance qu’il a, il se l’est procurée, affirmait l’ancien 10 international, en juin. Au Racing, sur la fin, il avait eu une période de moins bien. Le départ à La Rochelle avait été une décision forte. Physiquement et mentalement, ça lui a mis un gros coup de fouet. Et vice-versa. C’était un club en phase ascendante qui n’avait jamais gagné de titre. Il lui a amené sa sérénité et sa rage de gagner. »