Et si le Biarritz Olympique ne jouait pas le championnat de Pro D2 lors de cette saison 2023 / 2024 ?
Le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill a mis une forte pression sur les épaules des dirigeants Biarrots ce mercredi.
En effet, il rappelle que le club Basque possède une dette de 117 000 euros envers la Fédération Française de Rugby.
Il l’annonce : tant que le BO ne règle pas cette dette, les licences du Biarritz Olympique seront bloquées.
Voici le communiqué publié par la FFR :
“Communication de la Fédération Française de Rugby concernant le club du Biarritz Olympique et la non délivrance des licences du Biarritz Olympique par la FFR en raison d’impayés.
La FFR s’efforce d’assurer l’équité dans la gestion de son réseau de clubs. En conséquence, nous appliquons la règle de délivrance des licences d’une façon uniforme, quel que soit leur niveau de compétition. De ce point de vue, il est attendu que tous les clubs aient soldé leur compte avant le démarrage d’une nouvelle saison.
À ce jour, l’association Biarritz Olympique Rugby demeure toujours débitrice envers la FFR. Face aux différends entre l’association et la SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle), la FFR avait, de manière exceptionnelle, accordé la délivrance des licences la saison dernière en échange de l’acceptation d’un échéancier de remboursement. Cependant, cet échéancier n’a malheureusement pas été respecté, et aucun accord n’est intervenu entre la SASP et l’Association, laissant cette dernière en situation de débit.
Le Bureau Fédéral de la FFR a pris une décision ce jour : tant que la dette ne sera pas entièrement soldée, la FFR ne délivrera pas les licences pour la saison 23/24. Cette décision vise à maintenir notre principe d’équité entre les clubs.
La FFR espère une résolution immédiate de cette situation afin que la première journée de Pro D2 puisse se dérouler normalement.”
Pour rappel, Biarritz doit accueillir Colomiers en ouverture du championnat de Pro D2 ce jeudi soir.
Le 23 août 2022, après un ultimatum du même genre et, déjà, la séquestration des licences, la FFR avait fini par dégeler les licences et permettre in extremis au BO de pouvoir disputer la première journée de Pro D2. À l’époque, la FFR réclamait auprès de l’association du club basque 115 000 euros d’impayés.