Le demi-de-mêlée de Bayonne, Guillaume Rouet s’est confié via Midi Olympique à l’approche du début du Top 14, programmé ce vendredi soir lors du match contre le Stade-Toulousain à Jean-Dauger.
Il indique espérer que Bayonne débutera bien cette nouvelle saison. Extrait:
Comme chaque saison, nous espérons bien commencer dès vendredi, avec la réception du Stade toulousain. Contrairement à certaines années, nous n’avons pas fixé d’objectif. Nous ferons un bilan après les trois premiers matchs, mais nous avons envie de bien figurer et d’essayer d’engranger le maximum de points avant la coupure du Mondial.
Dans les saisons, tu enchaînes, tu as le temps de te rattraper ou de continuer sur ta lancée. Là, il y a trois matchs, si on veut éviter de cogiter pendant les deux mois qui suivront, il faut faire le maximum.
Il précise que la préparation de l’Aviron Bayonnais a été différente de celle de la saison passée. Extrait:
L’an dernier, comme le championnat reprenait tôt et que nous avions un nouveau staff, nous avions fait beaucoup plus de rugby. Là, les premières semaines ont été plus axées sur du physique. Le staff veut qu’on arrive en forme dès ces trois premiers matchs. Nous ne sommes pas comme certains gros clubs, nous ne pouvons pas nous permettre de les louper. Ce n’est que notre deuxième année en Top 14, le staff veut qu’on se donne toutes les chances d’y rester. C’est aussi pour ça que nous n’avons eu que quatre semaines de vacances, afin d’être prêts dès vendredi.
Il a ensuite fait le point sur les matches amicaux de Bayonne. Extrait:
Les victoires sont anodines, c’est amical. Dans le contenu, à chaque match, il y a eu une mi-temps où nous avions un peu plus le ballon que l’autre. On a vu, aussi, que face à Paris, nous étions bien mieux défensivement, puisque nous n’avons pris qu’un essai. Il y a eu des approximations, des ballons tombés, mais c’est chaque équipe pareil. Je trouve qu’on a à peu près le même état d’esprit, ça ne s’est pas perdu et c’est une bonne chose.
Questionné sur les objectifs de son équipe, il reste plutôt discret. Extrait:
On n’écoute pas trop ce qui se dit autour. Sans faire de langue de bois, on ne se concentre que sur nous. On sait ce qu’on a fait l’an dernier, on sait ce qu’on veut faire, mais on sait aussi que le championnat est très, très difficile. L’objectif, et même si on ne se l’est pas dit, c’est déjà d’essayer de se maintenir et, après, on verra. Peut-être qu’on aura une belle surprise comme l’an dernier et qu’on pourra viser plus haut, mais nous voulons déjà continuer à embêter les équipes, à domicile ou à l’extérieur. Je pense qu’il ne faut pas s’enflammer, continuer comme on a fait l’an dernier, être nous-mêmes, avoir un état d’esprit irréprochable à la maison ou à l’extérieur et après, j’espère que les résultats suivront.
Contre Toulouse, il s’attend à un match très difficile face à des jeunes qui ont un gros talent. Extrait:
Ils n’ont pas les internationaux, mais présentent une très belle équipe sur le papier. Ils ont aussi des jeunes champions du monde qui ont montré de très belles choses. Connaissant certains, ils vont aussi vouloir montrer que, sans les internationaux, le Stade toulousain peut très bien figurer. Dans leurs têtes, je pense que ça doit les agacer d’entendre que Toulouse est affaibli parce qu’il n’y a pas les internationaux. Ce serait une faute de penser que Toulouse sera affaibli.
Pour conclure, Guillaume Rouet évoque son avenir. Il ne sait pas encore s’il mettra un terme à sa carrière à l’issue de la saison. Extrait:
Il faut demander au président et au manager. Franchement, je ne sais pas. J’ai toujours dit que je voulais bien terminer, ne pas faire la saison de trop. C’est pour ça que je n’avais prolongé que d’un an. Si je me sens bien et que je n’ai pas de lassitude, pourquoi ne pas faire un an de plus ? Mais ça, on le verra, déjà, après les trois premiers matchs. Je ne me prends pas la tête et si je dois faire un an de plus, c’est que je le mérite, que mes performances sur le terrain sont toujours en adéquation avec ce que le manager me demande.