Le Biarritz Olympique a soldé sa dette auprès de la Fédération française de rugby, laquelle a délivré les licences du club basque ce jeudi 17 août. A quelques heures de son match face à Colomiers au stade Aguiléra (21h), le BO pourra jouer.
Le président de la Fédération française de rugby se dit “ravi que l’intelligence ait repris le dessus”. Ce jeudi, Florian Grill a réagi pour RMC Sport au remboursement de la dette que le Biarritz Olympique, ou plutôt son association sportive, avait contractée auprès de la FFR.
Ce sont 117.000 euros que l’Association Biarritz Olympique Rugby a remboursés ce mercredi, comme nous confirmait dès mercredi son nouveau président Jean-Christophe Alnot. Une somme correspondant au montant des licences que l’association sportive, qui s’occupe du rugby amateur et des licences des joueurs du BO (amateurs et professionnels), n’avait jusqu’alors pas payée à la FFR.
L’instance du rugby français avait annoncé mercredi bloquer l’ensemble des licences du club basque à la veille du match Biarritz-Colomiers en ouverture de la saison de PRO D2 2023-2024. ” J’avais été très clair. Si la somme n’était pas remboursée, il n’y aurait pas eu de match“, confirme Florian Grill ce jeudi.
“C’est une question d’équité sportive“, rappelle le patron de rugby tricolore. “On embête des petits clubs pour des milliers d’euros. On ne peut pas faire deux poids deux mesures”, plaide l’ancien président de la ligue Ile-de-France.
“Je remercie la SASP, l’association du BO et la Ville, qui ont su se reparler. Je suis ravi que l’intelligence collective ait repris le dessus”, se félicite Florian Grill alors que les relations sont plus que fraîches entre la Société sportive professionnelle et à sa tête le président du BO Jean-Baptiste Aldigé d’un côté, l’association et la maire de Biarritz Maïder Arosteguy de l’autre. Il salue aussi le travail du bureau fédéral, qui a voté unanimement pour bloquer les licences du club tant que la dette n’était pas soldée.
Le président de la FFR plaide “la bonne gestion” alors que le budget de l’instance est déficitaire: “Le budget annoncé était de moins 9 millions d’euros quand on est arrivés. A mesure que l’on découvre, on est plutôt à moins 20 millions.”
Alors le bureau fédéral éteint les “incendies” les uns après les autres. “C’est pour comme la prime des joueurs pour la Coupe du monde, c’est une règle de bon sens. Pareil pour le retard de paiement de notre partenaire Le Coq Sportif. Nous avons mis en place un échéancier de remboursement et des indemnités de retard.”
“On prend les dossiers un par un et pour chacun des dossiers on trouve une solution. Si ça peut à l’avenir nous permettre de dégager des ressources pour développer le rugby amateur… Nous somme le deuxième sport en terme de médiatisation mais seulement le dixième en terme de licenciés.”