Le directeur général de Clermont, Benoit Vaz s’est confié via France Bleu pour évoquer les problèmes financiers rencontrés par le club Auvergnat.
Pour rappel, l’ASM a connu un déficit financier de 6,5 millions d’euros la saison dernière.
Il explique comment le club compte redresser la barre. Extrait:
Des pistes, il y en a plusieurs. Comme dans toute entreprise, c’est assez simple, quand on est en déficit, on regarde à la fois les dépenses et les ressources. Et l’ASM est un club qui génère des dépenses importantes. On essaie de les optimiser pour retrouver une efficacité. Par exemple, sur certains entretiens de stades, sur certains fournisseurs. Il y a effectivement des habitudes qui ont été prises et qui peuvent être traitées différemment. Après, il y a les ressources et c’est notre gros sujet du moment avec plusieurs business qui peuvent être redéfinis au niveau des boutiques, au niveau des buvettes, au niveau des traiteurs, au niveau du merchandising.
Il l’affirme : la non-qualification pour la Champions Cup aura un impact minime. Extrait:
Cela aura un petit impact parce que la coupe d’Europe génère moins de ressources, mais c’est minime.
Il réagit ensuite à la colère des supporters de l’ASM concernant l’augmentation des tarifs des abonnements. Extrait:
L’agacement, oui, pour certains cas très précis. Ce qu’il faut savoir, on l’a déjà beaucoup expliqué, c’est que le redécoupage du stade, il n’a pas été fait pour générer plus de profits sur la billetterie. Le redécoupage du stade, il a été fait pour donner de la cohérence au stade. On n’avait pas redéfini de stratégie commerciale pour la billetterie depuis des années. Aujourd’hui, on a des zones qui sont dédiées à des familles. On a des zones qui sont dédiées à des étudiants et on s’est rendu compte que dans ce nouveau découpage, on avait des prix hauts qui étaient trop bas et des prix bas qui étaient trop hauts. Donc on avait en fait une différence entre les prix les plus bas et les prix les plus hauts, qui étaient trop faibles.
On a effectivement opéré des changements en augmentant les places Premium et en baissant le prix des places qui étaient les premières places accessibles. Donc aujourd’hui, on a de l’agacement de personnes qui sont dans les catégories qui ont augmenté. On entend moins, malheureusement, les personnes qui sont contentes d’avoir des prix, qui ont baissé. Et au global, ce qu’il faut bien dire, c’est que c’est 2,9 % d’augmentation globale du stade. Entre les prix qui ont baissé, les prix qui ont stagné et les prix qui ont augmenté. Donc ce n’est pas une hausse qui a été opérée, comme on a pu l’entendre ici ou là.
Questionné au sujet de l’affaire Sébastien Vahaamahina contraint de mettre un terme à sa carrière, Benoit Vaz répond fermement. Extrait:
Alors pour moi, il n’y a pas d’affaire Sébastien Vahaamahina. Sébastien est un joueur qui a été déclaré inapte, donc ce n’est pas le club qui juge de cette inaptitude, c’est la médecine du travail. On a été dans une procédure classique qui a donné lieu à un licenciement pour inaptitude. Donc, il n’y a pas eu d’affaire Sébastien Vahaamahina. Il y a eu simplement un arrêt de carrière, tout à fait classique du droit du travail.
Selon lui, la marque de l’ASM reste encore très forte. Extrait:
La marque ASM est une marque qui a une force incroyable sur tout un territoire. On a un club qui génère 21 clubs de supporters. On a 520 entreprises qui sont partenaires du club, ce qui est énorme. On a des partenaires et un environnement autour du club qui est très fort. Et on a des supporters qui nous suivent où qu’on aille et qui sont très fervents autour du club. Aujourd’hui, on est très content de voir qu’on a atteint nos objectifs de 100 % de fidélisation. En fait, on n’a pas de déperdition dans les abonnements. On a un objectif de conquête qui est très élevé, qu’on n’a pas encore atteint mais qui est en bonne voie. Et on sent qu’il y a une énorme attente que la machine redémarre. On est tous là pour remettre le carburant dans la machine, tant au niveau sportif qu’au niveau business.