Le capitaine de l’Union Bordeaux-Bègles, Jefferson Poirot s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer la nouvelle saison à venir.
Ce-dernier a exprimé sa hâte. Extrait:
On est très excités, on est contents de reprendre après cette préparation express de cinq semaines. On est impatient de voir ce que ça peut donner sur un match officiel, étant donné qu’on a été en difficulté sur différents secteurs lors des matchs amicaux. On a pu faire le point sur tout ça et retravailler cette semaine pour essayer de parfaire notre rugby.
Il évoque un nouveau départ pour le club Girondin. Extrait:
Au regard de l’histoire du club, on est encore sur une évolution. Il y a eu ce dernier cycle de quatre ans où on a découvert les phases finales, où on a joué des demies. Aujourd’hui, avec ce nouveau staff, Laurent Marti a voulu apporter quelque chose d’un peu différent. Les quatre dernières années ont été très bonnes du point de vue des résultats, elles nous ont apporté des choses qu’on n’avait pas par le passé, comme la défense, les sorties de camps, une conquête solide… Il faut pouvoir travailler dessus tout ça. Il ne faut pas tout effacer et changer du tout au tout.
Il parle ensuite du nouveau staff. Extrait:
Ce staff est plus porté sur la responsabilité des joueurs, la prise d’initiatives, ce qui nous amène à être plus autonomes, ce qui était moins le cas par le passé. On a eu un peu de mal à sortir des schémas des quatre dernières années où on était un peu plus pilotés. Mais tout doucement, on prend la mesure de tout ça. On s’est aussi brûlé les doigts sur les matchs amicaux, ce qui nous a fait prendre conscience que le côté ambitieux et le jeu à l’excès ne peuvent pas marcher à ce niveau.
Il est heureux de voir autre chose au niveau du staff. Extrait:
Tout changement est rafraîchissant. C’est bien de voir autre chose, d’avoir un regard extérieur sur ce qu’on a fait sur ces quatre dernières années. On a fait de très bonnes choses mais aussi des choses qui ne marchaient plus à la fin. On était devenus trop prévisibles, on était en sous nombre offensif sur les actions tellement les équipes nous lisaient. Ça nous remet en question sur notre façon de travailler. Par le passé, on se laissait peut-être beaucoup porter. Là, on voit que si on ne prend pas les choses un peu en mains, c’est compliqué d’être performants. C’est une bonne chose car c’est la réalité du haut niveau : le groupe doit faire la différence à certains moments, ce qu’il n’a sans doute pas fait pour passer le cap des demi-finales.