Le demi-de-mêlée du XV de France, Maxime Lucu s’est confié sur la victoire remportée contre les Fidji, samedi dernier à Nantes.
Il évoque un match rassurant. Extrait:
On sortait de deux matchs où l’on n’avait pas été bon sur 80 minutes, avec des petits trous d’air à chaque fois. L’équipe encaissait pas mal de points. Nous voulions livrer une prestation costaude sur la durée. En sachant que les Fidjiens nous mettraient énormément de pression au sol. C’est ce qu’on a essayé de faire. Je trouve que nous les avons bien contenus. Sur la qualité du match et le résultat, c’est très positif.
On nous avait martelé que l’on allait subir, comme il y a quatre, cinq ans, quand l’équipe avait perdu au Stade de France. Nous avions à cœur de rivaliser et de mettre de la pression aussi. Il fallait montrer que l’on est en France et que l’on prépare la Coupe du monde. On y a laissé quelques plumes, il y a eu quelques imprécisions mais quand nous avons réussi à sortir de ce jeu de pression, nos gazelles derrière ont fait la différence.
On a essayé d’avoir des rucks assez rapides sur les premiers et deuxièmes temps de jeu. Parfois, ce n’était pas facile car ils nous avaient ciblés là-dessus. Ils savaient que lorsque l’on met de la vitesse, on devient difficile à manœuvrer. On avait des libérations qui n’étaient pas toujours bonnes mais quand c’est bien sorti, on a mis à mal cette équipe avec la vitesse des trois-quarts et le jeu juste d’Antoine. On a été plutôt réalistes, je trouve.
Dans la foulée, il dit le plus grand bien du jeune ailier ou arrière Louis Bielle-Biarrey. Extrait:
Je le connais plus que bien. C’est quelqu’un d’épatant. Quand je vois les perfs qu’il accomplit à l’UBB et avec le XV de France, aussi facilement et rapidement, ça prouve tout son talent. C’est bien pour la sélection que des jeunes émergent, avec lui et Emilien Gailleton aussi. Il est épatant et il n’en finit pas de nous épater. Ces gars nous apprennent à jouer différemment et ils amènent de l’insouciance.