Ce samedi, Perpignan défiera Clermont au Stade Marcel-Michelin dans le cadre de la deuxième journée du Top 14.
Interrogé à l’approche de cette rencontre, le capitaine Catalan Mathieu Acebes a exprimé sa détermination.
Et pour cause, le groupe Perpignanais souhaite se rattraper après sa défaite concédée à domicile contre le Stade-Français Paris, le week-end dernier. Extrait:
Comme après chaque défaite. Un joueur de haut niveau n’aime pas passer à côté à deux reprises, notamment à l’USAP où c’est encore plus important. On veut se racheter sur l’état d’esprit, sur le jeu et sur tout. On est passés à côté complètement, ce sont des choses qui arrivent, mais c’est regrettable parce qu’on avait les armes pour faire bien mieux. Maintenant, il ne faut pas passer son temps à regarder derrière et aller de l’avant.
De notre côté, il n’y a pas de panique, mais un état des lieux et une prise de conscience qu’on ne peut pas reproduire ce genre de prestation quand on est l’USAP. C’est une saison particulière, en deux parties, avec ces trois premiers matches avant une coupure. Maintenant, après Paris, il faut se lancer dedans sans se poser de question.
Il l’affirme : l’USAP n’a aucune excuse. Extrait:
Cadre ou pas cadre, il n’y a aucune excuse. Tout le monde était averti au début de la saison.
On doit se lancer dedans et mettre tout ce qu’on a au service du club. On est professionnels, on connaît notre métier. On sait les attendus techniques, tactiques, physiques, on a travaillé pour et il faut le montrer.
Il ne le cache pas : contre Paris, Perpignan a été catastrophique. Extrait:
Contre Paris, on n’a pas pu assurer la continuité du jeu. On a été catastrophiques. On n’a pas eu de conquête et derrière, on s’est mis les ballons sur la tête et on a fait des amortis poitrine. Dans ces cas-là, c’est compliqué de jouer au rugby. On peut évoquer la chaleur, l’environnement ou tout ce qu’on veut, on est passé à côté et on n’a pas à se chercher d’excuses.
Il faut maintenant prendre en compte ce qu’on a fait et la capacité d’une équipe de haut niveau, c’est de s’adapter. Pour le moment, on n’a pas montré qu’on était une équipe de haut niveau et une grande équipe. Il va falloir corriger ça, sans doute en gardant d’avantage le ballon et en se rassurant sur les côtés primordiaux du jeu.
Force est de constater qu’on n’a pas performé à la maison, maintenant, il va falloir le faire à l’extérieur. »