Le trois-quarts centre du XV de France, Gaël Fickou s’est confié via l’AFP à l’approche du match contre les All-Blacks, programmé vendredi soir au Stade de France, à l’occasion de la première rencontre du Mondial.
Dans un premier temps, il indique que tout se passe bien pour l’équipe de France. Extrait:
« Bien, plutôt bien. On continue à travailler sérieusement, on a hâte d’y être. L’excitation monte, petit à petit, depuis le début de la préparation puis l’arrivée des matches. On essaie d’être concentrés au maximum et de se préparer au mieux pour cette compétition qui arrive à grands pas. Cette Coupe du monde, pour moi, va être différente des précédentes parce qu’elle est en France. On va jouer devant notre public et ça, c’est assez extraordinaire. C’est une chance pour nous. C’est différent aussi parce qu’on se prépare depuis quatre ans avec cet objectif-là. Elle est à part. On sait qu’il va y avoir de l’engouement ».
Ce-dernier l’affirme : l’objectif est la gagne, et rien d’autre. Extrait:
« L’objectif, forcément, c’est de la gagner. Tout le monde attend ça. C’est notre objectif depuis quatre ans, il ne faut pas s’en cacher. On sait toutes les difficultés auxquelles on va être confrontés. On ne dit pas qu’on va la gagner. On dit qu’on va tout faire pour essayer de la gagner, on se prépare depuis quatre ans pour ça. »
Il évoque un match important pour les Bleus. Extrait:
« Ça va être un match important pour lancer la compétition. Il y a beaucoup d’attentes autour de ce match. On sait que ça va être un match compliqué parce que forcément, les All Blacks se préparent aussi et montent en puissance. On s’attend à un très gros combat. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, je n’en ai aucune idée. Ce qui est sûr, c’est que ça va être un très grand match ».
Selon lui, il n’y a pas de recette magique contre les Blacks. Extrait:
« Vous savez, contre les All Blacks, il n’y a pas vraiment de recette magique. Déjà, il faut être dans un bon jour, avec beaucoup de réussite. Les préparer au mieux stratégiquement. Être prêt physiquement parce que c’est une équipe qui met beaucoup d’intensité. Et puis après, y aller avec le cœur parce qu’on sera poussés par de nombreux supporters français. J’espère que ça nous donnera un supplément d’âme. Cette victoire de l’automne (40-25, NDLR), c’est tellement loin mais ça aide : ça nous donne des options sur ce qui avait bien marché et ce qui avait mal marché. On sait à quoi s’attendre. C’est une équipe qui est montée en puissance mais qui garde à peu près le même jeu. Avec beaucoup d’améliorations. On sait sur quoi on peut les mettre en difficulté. On sait sur quoi ils peuvent nous mettre en difficulté. Donc à nous de travailler au mieux pour optimiser tous ces paramètres-là ».
Lorsque le journaliste lui demande de se projeter vers les quarts de finales, il préfère temporiser. Extrait:
« Il y aura bien des matches avant ce quart de finale (sourire). Il ne faut négliger aucune équipe. Et après, si on a la chance de se qualifier, ce que j’espère fortement, on rencontrera une très bonne équipe. Et dans tous les cas, à partir des quarts de finale, il n’y a que de très grandes équipes. Donc il faudra relever le défi à chaque fois. Il n’y a pas de préférence ».