Comme le révèle Le Figaro ce dimanche, la FFR n’a pas souhaité inviter son ancien président Bernard Laporte pour le match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande (27-13) vendredi soir au Stade de France.
L’ex-sélectionneur avait démissionné le 27 janvier après avoir été condamné en première instance pour corruption, trafic d’influence et prise illégale d’intérêts.
Une absence remarquée… Si la France du rugby a fêté la magnifique victoire des Bleus face à la Nouvelle-Zélande (27-13) vendredi soir en match d’ouverture de la Coupe du monde, son ancien patron, Bernard Laporten’était pas présent au Stade de France. Comme le rapporte Le Figaro ce dimanche, l’ancien sélectionneur (59 ans) n’était pas invité par la Fédération française de rugby, une instance qu’il a présidée entre 2016 et janvier 2023.
Au sein de la FFR, certains membres se sont opposés à cette idée. Ce ne serait pas le cas du président Florian Grill. Celui qui a succédé à Bernard Laporte après sa démission consécutive à ses ennuis avec la justice n’était pas opposé à son invitation.
Au mois de décembre 2022, Bernard Laporte a été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende, ayant été reconnu coupable de cinq des six infractions pour lesquels il était poursuivi, dont la corruption passive et le trafic d’influence au profit de Mohed Altrad, président du club de Montpellier. Il a fait appel de ce jugement.
Au micro d’Europe 1, Florian Grill s’était exprimé sur la non-invitation de son prédécesseur au Stade de France avant le début de la Coupe du monde, conditionnant une éventuelle décision positive au remboursement de ses dettes à la FFR (les frais d’avocat de son procès estimés à 150.000€). Dans le camp de Bernard Laporte, la pilule a en tout cas beaucoup de mal à passer : “Un exemple de médiocrité : le président de la FFR n’a pas invité au Stade, vendredi Bernard Laporte sans lequel la Coupe ne se déroulerait pas en France et notre XV n’aurait pas été un des grands favoris”, souffle au Figaro son avocat Maître Jean-Pierre Versini.