Selon les informations de BFMTV, les premiers pays sollicités, dont la France, ont choisi de poursuivre l’interprétation des hymnes avec la nouvelle version des chorales (sans canon). Les organisateurs attendent d‘autres retours pour valider le format.
Les chorales ont peut-être encore un avenir lors de la Coupe du monde de rugby. Selon les informations de BFMTV, tous les premiers pays sollicités ont choisi de faire appel aux hymnes totalement retravaillés par la mêlée des chœurs (la chorale d’enfants) dont la France. Face aux critiques suscitées par les interprétations cacophoniques (de La Marseillaise et du Fratelli d’Italie, notamment) lors de la première journée du Mondial, World Rugby (la fédération internationale) a pris la décision mardi d’arrêter le chant en canon.
La Fédération internationale a aussi annoncé vouloir laisser chaque fédération choisir l’hymne qu’elle souhaite entendre retentir avant chaque rencontre entre la version (modifiée) chantée par les enfants ou un retour à l’hymne “classique”.
Les premiers retours sont donc en faveur des chorales. Selon les informations de BFMTV, ce projet continuera si suffisamment d’autres nations suivent. Il faudra alors refaire une large partie du travail. Les hymnes nationaux chantés par les enfants devront être réarrangés et réorchestrés. L’objectif est donc d’éliminer l’effet canon qui a déboussolé spectateurs, téléspectateurs mais aussi joueurs. Le tempo va également être changé afin de donner plus d’intensité à l’hymne.
Plusieurs enfants, dont ceux de la mêlée des chœurs à Marseille qui ont interprété les hymnes avant Afrique du Sud – Ecosse au Vélodrome, avaient fait part de leur crainte de voir tout leur travail supprimé. “Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir chanter les hymnes nationaux, confiaient-ils sur RMC Sport. C’est une grande fierté. On a donné le meilleur de nous-mêmes, on le sait. On a tout fait pour apprendre tous les hymnes et les chanter là-bas. S’ils nous annulent encore un autre match, ce serait difficile à encaisser.”
“On ne peut pas continuer à massacrer des hymnes par respect pour les autres pays mais on ne peut pas non plus décevoir sans cesse des enfants, avait ajouté Catherine Dura, enseignante à Marseille et encadrante d’une des chorales. Là, depuis un an, ça devient difficile. On a appris nos chants, on les connait bien et quand ils chantent simplement, c’est magnifique.”