Zinédine Zidane et Antoine Dupont se sont rencontrés au lendemain de la victoire du XV de France contre la Nouvelle-Zélande, devant les caméras de Brut.
“Ça fait bizarre de le voir en vrai”. Même pas 24 heures après la victoire 27-13 de la France contre la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde de rugby, le rêve d’Antoine Dupont est devenu encore plus grand dès le lendemain. Devant les caméras de Brut, le leader du XV de France s’est retrouvé assis dans un canapé à côté de Zinédine Zidane.
La rencontre, organisée par Adidas, a permis aux deux figures du sport français de se parler pour la première fois. “Je ne m’y attendais pas! Quand on a commencé à m’en parler, je savais que ça allait me faire bizarre. On est tellement habitué à le voir à la télé, partout, depuis tout petit…”, a réagi Antoine Dupont, quelque peu gêné. “C’est beau de le voir ici, comme ça après le match d’ouverture, magnifique!“, a lancé Zinédine Zidane pour le détendre.
“Les voir gagner en France, ça me rappelle plein de choses. Longtemps après, on a perdu les cheveux depuis et on a bougé un peu (…) mais je m’imagine ce qu’il est en train de vivre. C’est ça qui est top!”, a ajouté le champion du monde.
Conscient de la “pression supplémentaire” suscité par l’engouement autour des Bleus et l’organisation du Mondial à domicile, Antoine Dupont a pu profiter de ce moment pour savoir comment Zinédine Zidane s’en est sorti mentalement en 1998. “C’est vrai qu’il y a cette pression de se dire qu’on est en France, chez nous, mais on était sûrs de notre force aussi, a confié Zidane. On savait qu’on pouvait faire une bonne Coupe du monde, c’est ce qu’on a fait. On est montés en puissance, petit à petit, et on était poussés par tout le monde”.
Et pour “Zizou”, cette rencontre lui a donné l’occasion de dire tout le bien qu’il pense du Toulousain: “Ce qui se dégage d’Antoine, c’est sa tranquilité. Il fait vraiment les choses avec beaucoup d’assurance, ça se sent. Il rassure un peu tout le monde quand il a le ballon. On ne va pas parler de ses passes, parce que… c’est magnifique. (…) Moi, Antoine, c’est la première fois que je le vois, et je me vois un petit peu en lui”.