Ce jeudi soir, l’Uruguay défie le XV de France du côté de Lille, à l’occasion de la deuxième journée du Mondial.
Le deuxième ligne Bayonnais Manuel Leindekar s’est confié à l’approche de cette rencontre.
Celui qui évolue sous les couleurs de l’Uruguay affirme bien connaitre les joueurs Français. Extrait:
« Comme je joue en France, j’ai un peu d’expérience que je peux apporter à mes équipiers. J’ai joué contre presque tous les joueurs du XV de France, donc je peux intervenir. »
Via Actu Rugby, il exprime la forte détermination de son équipe. Extrait:
« Il y a beaucoup d’envie dans l’équipe, mais il y a aussi une forme de pression, presque de nervosité. Ça fait 10 jours que nous sommes arrivés, mais nous ne sommes pas rentrés dans la Coupe du monde. Tout le monde ou presque a joué sauf nous puisque que nous ne commençons que sur la deuxième journée. On est prêts, on attend. »
Pour rappel, l’Uruguay n’a pas disputé de match la semaine dernière. Extrait:
“C’est un peu bizarre de commencer après tout le monde. Le week-end dernier nous avons démarré notre Coupe du monde devant la télé, à regarder les matchs. Ça donnait envie d’être sur le terrain, mais maintenant c’est à nous, chacun son tour !
Très peu de nations peuvent se fixer comme objectif de gagner la Coupe du monde, si tu n’es pas dans le top 10 ou top 8, c’est déjà très loin. De notre côté, notre but est de réaliser quelque chose que l’Uruguay n’a jamais fait. Notre équipe a toujours gagné un match en Coupe du monde, sauf en 2015. Cette année, nous voulons gagner deux matchs et assurer notre qualification pour la Coupe du monde suivante.”
Il l’affirme : aucune nation n’est imbattable. Il espère battre les Bleus. Extrait:
« Aucune équipe n’est imbattable, si on rentre sur le terrain en se disant qu’on ne peut pas gagner, autant ne pas y aller. Contre la France, il faudra y être pendant 80 minutes, ne pas leur lâcher une seconde car les Bleus aiment bien jouer au rugby, aiment contre-attaquer. À nous d’être présents dans le combat et en défense. Et nous sommes capable de courir beaucoup et de bien jouer au rugby aussi.
Une Coupe du monde c’est aussi idéal pour ça, avec l’engouement et l’excitation qui montent. On se prépare pour ça depuis trois mois, nous devons désormais le montrer au monde entier. Laissez-nous rêver d’une victoire, on verra après ! »