Le deuxième ligne du XV de France, Romain Taofifenua a pour habitude de débuter les matches sur le banc des remplaçants.
Mais pour cette rencontre face à l’Uruguay, le joueur du LOU Rugby a eu le privilège de débuter le match.
Reste que le puissant joueur Tricolore a dérapé au cours de la première période de jeu.
C’est à la 27ème minute de jeu que Romain Taofifenua s’est rendu coupable d’un plaquage dangereux sur Santiago Arata, le demi-de-mêlée adverse.
Et pour cause, le bras, voire l’épaule du Français a heurté le visage de l’Uruguayen au cours d’un plaquage.
En regardant les images au ralenti, on distingue clairement le bras de Romain Taofifenua sur le visage d’Arata. On pouvait donc logiquement craindre un carton rouge pour le Français.
Mais après réflexion, l’arbitre Néo-Zélandais Ben O’Keeffe a décidé de sortir le carton jaune assorti d’un arbitrage dit “bunker”, permettant à l’arbitre vidéo de modifier la couleur du carton si jamais la faute méritait rouge.
Finalement, après quelques minutes, l’arbitre vidéo décidait de ne pas transformer le carton jaune en carton rouge.
Via Midi Olympique, Romain Poite évoque cette décision. Extrait:
“La décision du bunker est très logique parce qu’au moment de l’impact, le porteur de balle abaisse sa hauteur. Dans les observables de World Rugby, il s’agit d’une circonstance atténuante dont les arbitres ont tenu compte. C’est pour cela qu’ils sont restés sur le carton jaune, à juste titre.”
Reste à savoir si le deuxième ligne Français sera cité par la Commission de discipline dans les heures à venir.
Pour rappel, le commissaire à la citation bénéficie de quarante-huit heures après le match pour le faire.
Dans la foulée, Romain Poite a expliqué que l’essai refusé à l’Uruguay était en effet pas valable. Extrait:
“C’est vrai que le 13 (Tomas Inciarte) est en position de recevoir le ballon au départ mais il continue sa course jusqu’à heurter l’épaule extérieure d’Antoine Hastoy. Celui-ci est touché avec de la vitesse, ce qui lui fait perdre de la distance pour intervenir sur le porteur du ballon. Là encore, la décision est très logique.”