Le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement exprimé dans les colonnes du quotidien L’équipe à l’occasion de la reprise du Top 14.
Ce-dernier a avoué avoir réalisé un gros recrutement cet été. Son souhaite est bien évidemment d’accrocher enfin le top 6 et de se qualifier pour les phases finales du championnat. Cependant, Laurent Marti affirme avoir pris un risque financier.
Il estime que la plupart des clubs du Top 14 sont dirigés par des mécènes, une multinationale ou des collectivités territoriales. Extrait:
“Selon ce qui se passera en fin de saison, je devrais en assumer les conséquences. Vous savez, soit on joue la sécurité, on fait en sorte de ne pas creuser de déficit, et alors, on accepte de se mettre en danger sportivement. Soit on prend des risques… La vie d’un club, c’est comme celle d’une entreprise, il faut savoir investir pour avoir des résultats. Qui a les mêmes modèles économiques que nous ? Toulouse, la Rochelle, Grenoble, Perpignan, Agen. Les autres s’appuient sur un mécène, une multinationale, les collectivités territoriales. Donc il est difficile de lutter.”
Pour sa part, il ne se considère pas comme un mécène malgré le fait qu’il devra boucher le trou financier en cas de déficit en fin de saison. Extrait:
“Dans la mesure où c’est moi qui boucherai le trou si nécessaire en fin de saison, oui. Mais non si on prend en considération l’implication financière personnelle d’autres présidents au fil des saisons passées. Puis, intellectuellement, je ne me considère pas non plus comme le propriétaire du club. J’en ai la responsabilité financière, mais l’UBB appartient au patrimoine girondin.”