Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’apprête à défier la Namibie, ce jeudi soir avec le XV de France, au Stade Vélodrome de Marseille.
Ce-dernier s’est confié dans les colonnes du journal Le Parisien pour évoquer son amour pour le football.
Il indique avoir commencé par le football, lorsqu’il était tout petit. Extrait:
« J’ai commencé tout petit par le foot. Mon grand-père avait un club dans la cité d’où je viens à la Seyne-sur-Mer. J’étais fan de l’OM forcément. On allait au Vélodrome de temps en temps. L’ambiance était dingue. C’était les années Mamadou Niang, Drogba, Ribéry, Djibril Cissé… Les plus belles années.
J’avais des dispositions, j’avais un bon niveau. Mais je n’étais pas le seul. Une année, nous avons été quatre de notre club à être approchés par un centre de formation, que ce soit Marseille, Monaco ou Sochaux. C’était incroyable. On gagnait des grands tournois à Barcelone ou à Nice. »
Il a finalement opté pour le rugby. Extrait:
« Mon grand-frère Jérémie jouait au rugby et je l’ai suivi. J’ai aimé la fraternité qui régnait. J’ai adoré ce sport de contact. »
Il reste cependant un grand amoureux du football. Extrait:
« J’ai toujours gardé intacte ma passion pour le foot. Évidemment, aujourd’hui, même si je suis copain avec Basile Boli et régulièrement invité au Vélodrome, il m’est compliqué d’aller voir un match à Marseille en étant basé sur Paris, d’autant que l’on joue pratiquement tous les week-ends en Top 14 ou en Coupe d’Europe.
Je me console en allant assister quand je le peux à une grande affiche au Parc des Princes. Mon cœur est marseillais, j’aimerais que l’OM reste à jamais le seul à avoir décroché une étoile en Ligue des champions mais je ne comprends pas qu’on soit contre Paris. Le PSG est le seul à être capable de représenter la France à grande échelle. »
Il ne regrette pas une seule seconde d’avoir choisi le rugby. Extrait:
« Honnêtement, je n’ai aucun regret d’avoir choisi le rugby. Pas une seule seconde. Ou peut-être juste quand il pleut fort et qu’il faut aller s’y filer sur la pelouse (rires)… Sinon, je n’envie pas les footballeurs. C’est important bien sûr de bien gagner sa vie, mais quelle est la différence entre avoir suffisamment d’argent ou énormément ? Je suis à l’aise. Je peux avoir une belle maison, une belle voiture et de beaux habits. Je peux partir en vacances où je veux. J’ai tout ça en jouant au rugby »
Pour conclure, il précise ne pas être sensible aux millions et à la notoriété. Extrait:
« Non, pas du tout. Je me dis de plus en plus qu’il faut savoir se contenter des choses simples. Ma plus grande richesse, c’est de profiter de ma famille et de mes amis. De me faire des souvenirs. Au foot, ils ne pourront jamais vivre normalement. Moi, si je veux aller boire des coups avec des amis dans un bar, je peux. Eux non. »