Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa carrière avec les Bleus.
Ce-dernier n’a pas fait de langue de bois.
Il a notamment indiqué ne pas du tout avoir apprécié ses participations aux deux précédentes Coupes du monde en Angleterre et au Japon. Extrait:
“Je n’y ai pris aucun plaisir. Pour en avoir discuté avec certains de mes coéquipiers de l’époque, je sais qu’ils ont ressenti la même chose : on ne gagnait pas, on jouait mal et on était beaucoup critiqués…”
Il revient dans la foulée sur la lourde claque encaissée contre les Blacks en quart de finale (62-13). Extrait:
“À ce moment-là, même les coachs (Philippe Saint-André, Yannick Bru et Patrice Lagisquet) n’avaient pas un discours de rébellion. Ils nous disaient juste : “Ça va être difficile, ils sont très forts ; ils jouent comme ci, ça…” C’était très compliqué…”
Selon lui, le déclic est arrivé avec la nomination de Bernard Laporte à la tête de la Fédération. Extrait:
“Le déclic est arrivé peu après, lorsque Bernard Laporte a pris la présidence. Il a changé beaucoup de choses, renforcé la relation avec les clubs pros, offert au XV de France un staff plus complet, plus compétent… Il a fait bouger les lignes…
En 2015, beaucoup d’étrangers occupaient les postes clés en clubs : il y avait Morne Steyn au Stade français, Johnny Sexton au Racing, Luke McAllister à Toulouse ou Brock James à Clermont… Les bons joueurs français n’avaient pas en l’état la moindre chance.”