Le trois-quarts centre du XV de France, Jonathan Danty s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué le match à venir contre l’Italie, programmé vendredi prochain.
Il précise se méfier énormément des Italiens. Extrait:
C’est une équipe que l’on connaît bien. On joue quand même pas mal contre elle dans le Tournoi des 6 Nations. On a souvent connu des difficultés contre cet adversaire-là, notamment sur les trente premières minutes. C’est une formation qui progresse beaucoup depuis deux ou trois années. On sait qu’elle s’est très bien préparée pour la Coupe du monde. On voit d’ailleurs le jeu qu’elle arrive à produire. C’est donc une équipe dont on se méfie. A nos yeux, comme on l’a répété entre nous depuis le début de semaine, ce match va déjà être un huitième de finale.
Il sera d’ailleurs très attentif au match de ce vendredi soir entre l’Italie et la Nouvelle-Zélande.
Mais selon lui, le résultat du match n’aura aucun impact sur les Bleus. Extrait:
Forcément, on va le suivre. Vu qu’on a deux jours de repos, on va commencer à vraiment regarder le jeu des Italiens et comment ils continuent à progresser dans la compétition.
Après, pour ce qui est du résultat de ce match, je ne pense pas que cela nous impacte réellement. Notre prochain rendez-vous, si on le gagne, on sera dans les bonnes dispositions pour disputer un quart de finale. Donc, que ce soit l’Italie ou la Nouvelle-Zélande qui l’emporte, cela ne changera pas grand-chose pour nous. L’important, c’est qu’on analyse bien cette équipe d’Italie, qu’on observe ses failles et ses qualités, pour pouvoir la battre.
Pour conclure, Jonathan Danty évoque l’évolution de cette équipe Italienne. Extrait:
Personnellement je n’ai pas connu les générations italiennes un peu plus anciennes. Oui, cette équipe semblait plus en difficulté sur les dix dernières années mais, aujourd’hui, on voit bien que beaucoup de ses joueurs évoluent dans des grands clubs européens, disputent des matchs de Champions Cup. Je crois que cela va aussi avec l’évolution du rugby italien. Il y a même des joueurs qui ont la double nationalité et qui choisissent de jouer pour l’Italie.
On peut prendre l’exemple d’Ange Capuozzo ou de Monty Ioane, qui a évolué plusieurs années en Italie et qui joue pour la sélection italienne maintenant. Certains mecs, comme lui, n’avaient pas forcément la possibilité d’avoir leur chance dans d’autres clubs et sont partis en Italie pour avoir du temps de jeu. Moi, j’ai joué avec Monty Ioane et, au Stade français, ce n’était pas encore le joueur qu’il est aujourd’hui. Il a beaucoup progressé et voyagé. Il en a pas mal chié (sic) mais c’est devenu un des meilleurs ailiers du rugby mondial. Je pense qu’ils ont réussi à créer une belle équipe.