Les Italiens ont été humiliés ce vendredi soir à Lyon, contre les All-Blacks (96-17).
C’est simple : ils n’ont pas existé lors de cette rencontre.
Interrogé via Midi Olympique, le capitaine Italien Michele Lamaro tente d’expliquer cette débâcle. Extrait:
C’est difficile de donner une réponse, maintenant après le match. Nous n’avons pas su être performants sur les bases du jeu en touche, en mêlée et sur les points de rencontres. Nous n’avons pas dominé et nous avons subi la pression physique des Néo-Zélandais. A partir de là, tout devient très difficile et c’est impossible de contrer une équipe comme celle-ci. Nous avons essayé de mettre les Blacks sous pression sur quelques actions mais nous avons toujours fini par perdre la possession et ces actions ont finalement été négatives. Nous n’avons pas joué comme on voulait, comme on l’espérait par rapport à notre préparation.
Il a rapidement compris que son équipe allait sombrer tout au long du match. Extrait:
Après le troisième essai, qui intervient après une faute personnelle, j’avais perçu que nous étions en train de sombrer. Nous perdions toutes ces petites batailles qui donnent cet élan qui permet de rentrer dans le match. A partir de là, nous leur avons permis de rentrer dans notre camp facilement, et nous n’avons pas été bons en défense. Ils nous ont percé facilement. Nous avons douté et perdu notre confiance. Les Blacks sont des maîtres pour commencer très fort les rencontres.
Nous avons commis beaucoup d’erreurs sans pression qui ont influencé ce match. Nous avons très vite perdu l’élan qui nous avions su créer. Les blacks ont su exploiter nos erreurs. Il va falloir travailler pour diminuer nos erreurs pour aborder notre prochain match, mais aujourd’hui nous n’avons pas été au niveau dans la dimension physique et nous n’avons pas été bons sur les basses, que ce soit en touche et mêlées.
Selon lui, l’Italie n’a pas mis les bases nécessaires pour rivaliser. Extrait:
C’est un jeu complexe mais certains matchs sont parfois simples quand il y a un domination physique aussi forte sur des petites choses. La partie mentale te permet de minimiser parfois l’écart entre deux équipes, mais quand c’est impossible ça devient encore plus dur. Les bases n’étaient pas là aujourd’hui. Nous ne sommes pas restés dans le match plus de dix minutes.