L’ouvreur international Français Matthieu Jalibert s’est confié en conférence de presse, ce lundi.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué le véritable huitième de finale qui se dessine face à l’Italie, vendredi prochain.
Il l’affirme : les Bleus doivent craindre les Italiens. Extrait:
Il faut craindre cette équipe. Si on prend les derniers résultats face à eux, cela a toujours été des matchs serrés. D’ailleurs, on a eu de gros soucis au niveau de l’indiscipline sur le dernier tournoi au moment de les rencontrer. Le match contre la Nouvelle-Zélande ne reflète pas le niveau de l’Italie. On connaît leurs forces et leurs faiblesses. Ils ont causé des soucis à de grosses nations. On ne doit pas tout résumer à la Nouvelle-Zélande. On travaille de manière sérieuse pour gagner ce match. C’est une équipe complète, qui envoie beaucoup de jeu.
Il ne cache pas que la pression et la tension seront un peu plus fortes pour ce match. Extrait:
Il y a forcément un peu plus de tension et de pression avant ce rendez-vous face à l’Italie. Mais ce groupe aime ce genre d’événement. On travaille depuis quatre ans pour cette compétition : si tu gagnes, tu continues, si tu perds, ça s’arrête. C’est une prise de conscience de tout le groupe à la vue du classement. Il n’y a pas eu besoin de paroles. La motivation est là pour se transcender dans une situation que l’on n’a pas encore connue.
Matthieu Jalibert formera probablement la charnière avec Maxime Lucu, son partenaire de club. Extrait:
On n’a pas encore eu la composition (sourire). Si je suis amené à jouer avec Max Lucu, ça sera un peu plus facile. On a des repères. On joue toute l’année ensemble. On se connaît bien. C’est un vrai leader. Il gère bien le lien entre les avants et les trois-quarts. Il peut nous soulager avec le jeu au pied. C’est un excellent défenseur. Bon, il me donnera un billet à la fin !
Selon lui, Maxime Lucu se montre très serein depuis la blessure d’Antoine Dupont. Extrait:
Je trouve Maxime Lucu serein depuis la blessure d’Antoine Dupont. C’est un gros bosseur. Il travaille énormément. Il a les pieds sur terre. Après la blessure d’Antoine, il ne s’est pas posé beaucoup de questions. Il continue à bosser. Il est dans le groupe, il connaît le système. C’est facile de se fondre dans le collectif quand on vit ensemble depuis quatre ans. Max est serein, et il est prêt à endosser ce rôle ce week-end.