Après avoir été balayée par la Nouvelle-Zélande (96-17), l’équipe d’Italie se prépare à affronter le XV de France, vendredi à Lyon (21h), pour clore la phase de poules de la Coupe du monde 2023. Avec l’envie de relever la tête et de donner du fil à retordre aux hommes de Fabien Galthié.
La sono portable installée sur le bord du terrain du stade Pierre-Rajon crache “Stayin Alive” des Bee Gees avant d’enchaîner avec “Freed From Desire de Gala”… Message musical subliminal avant le match de l’équipe d’Italie contre le XV de France, ce vendredi à Lyon (21h), pour rester en vie dans la Coupe du monde 2023. Après la rouste reçue contre les All Black vendredi dernier (96-17), les Italiens assurent s’être rapidement tourné vers ce match contre la France.
“On est passés très vite à autre chose, assure l’expérimenté deuxième ligne David Sisi. La Coupe du monde, c’est un tournoi dans lequel on n’a pas vraiment le temps de se retourner sur nos performances, que ce soient des victoires ou des défaites. On s’est tout de suite focaliser sur note prochain challenge. Nos têtes, nos esprits sont tournés vers ça aujourd’hui. Et la préparation a commencée dès le coup de sifflet final du dernier match. Cette compétition ne permet pas de s’arrêter sur le dernier résultat.”
“Rester ensemble et être prêts pour la France”
Passés à autre chose rapidement, à tel point que les deux joueurs présentés à la presse lundi n’étaient pas sur le terrain lors de la claque face au Black. “Bien sûr, ça fait mal, convient le flanker Giovanni Pettinelli. Ça a été un match très dur. D’un point de vue du résultat, physiquement et mentalement. Mais on essaye de se focaliser sur ce nouveau challenge, de rester ensemble cette semaine pour s’améliorer et être prêts pour la France”.
Un challenge que les Azzuri ne voient pas comme une revanche sur eux-mêmes. “Il y a une motivation absolue, assure David Sisi. Je ne pense pas que ce soit une équipe qui manque de motivation. Il y a des choses qu’on doit faire face aux meilleures équipes du monde pour les mettre sous pression. Ils ne sont pas les meilleures équipes du monde juste comme ça, ils bossent très dur, donc nous aussi nous devons travailler dur. Il y a certainement de l’essence dans la flamme après ce résultat, mais encore une fois, on doit rester sur ce qu’on peut contrôler pour préparer la France.”
“Il faut qu’on se prépare mieux”
Une équipe de France qui correspond mieux aux Transalpins? “A ce stade de la compétition, je ne pense pas qu’il y ait de match plus facile qu’un autre, balaye Sisi. Oui, on les connaît parce qu’on se joue pendant les VI Nations, mais ce n’est pas notre façon de penser. Notre focus est sur nous-mêmes, sur comment on se prépare. Clairement, il faut qu’on se prépare mieux, les joueurs savent ce qu’ils doivent faire. On doit se focaliser sur nous et sur le match qui arrive. Aujourd’hui (ce mardi), c’était notre plus grosse journée d’entraînement et on est content de la façon dont ça s’est déroulé.”
Un entraînement sous un grand soleil et une température quasi estivale à Bourgoin, auquel n’a pas participé (en tout cas sur les quinze premières minutes) Ange Capuozzo. “Il va bien”, dixit le manager de l’équipe Giovanbattista Venditti. Il n’est pas blessé mais laissé au repos après la grosse bataille néo-zélandaise. On a mis un gros focus sur la récupération”.
Via RMC Sport