Quelques mois avant la Coupe du monde, Ange Capuozzo s’est blessé avec le Stade-Toulousain.
Touché à une épaule, l’Italien a finalement pu revenir à temps pour le Mondial.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier indique ne pas avoir été inquiet. Extrait:
Mais très sincèrement, je n’étais pas plus inquiet que cela par rapport à ma blessure. Je savais que si je respectais bien les protocoles et les délais de guérison, il n’y avait pas de raison que je ne sois pas rétabli dans les temps. Ma crainte, elle était surtout de ne pas être pris, tout simplement.
Il explique ensuite sa blessure. Extrait:
Vous imaginez que je me suis pas mal renseigné sur ce type de blessure, après ma rechute (sourire). La chance que j’ai eue dans mon malheur, c’est que la fracture est intervenue au milieu de l’os. Charles Ollivon, lui, avait subi sa fracture au niveau de l’articulation, ce qui avait rendu sa consolidation beaucoup plus difficile. Moi, comme je vous ai dit, je n’avais qu’à bien respecter les délais de guérison. Une fois l’os bien réparé, je ne risquais plus rien.
Il indique n’avoir eu aucune appréhension physique au moment de reprendre la compétition. Extrait:
Face à la Roumanie ou au Japon, je n’avais aucune appréhension physique. Au niveau mental, en revanche, c’était autre chose. Forcément, après une si longue absence, on se demande si tout va bien se passer, si on sera toujours au niveau… Le bon côté de cette blessure, en revanche, c’est qu’elle m’a permis de travailler certains points précis sur lesquels je ne prenais pas forcément le temps de m’attarder, que ce soit du point de vue physique ou technique. Et j’ai ressenti dès mes premiers matchs que cela avait plutôt payé.
Cette blessure lui a fait manquer les phases finales du Top 14 avec Toulouse. Il réagit. Extrait:
J’en ai beaucoup appris. Quand je me suis blessé pour la première fois, c’était au mois de février, donc assez tôt dans la saison. À ce moment-là, c’était facile de se dire : « OK, c’est bon, j’ai le temps de revenir d’ici la fin de saison. » Mais j’ai voulu aller un peu trop vite et j’ai compris qu’une blessure n’était jamais anodine. Comme la Coupe du monde était encore très loin, je n’ai pensé qu’au court terme, un peu trop, et je l’ai payé… Quand j’ai rechuté et que j’ai compris que je ne pourrai pas participer aux phases finales avec le Stade, ça m’a mis un coup au moral. Heureusement, j’ai pu suivre l’aventure de très près et tout s’est terminé de la meilleure façon pour le club. C’est une expérience qui restera gravée en moi et dont j’aurai beaucoup appris pour, je l’espère, en vivre d’autres ces prochaines années. Mais sur le terrain cette fois…