Le trois-quarts centre international Français Jonathan Danty s’est confié en conférence de presse, ce mercredi.
Ce-dernier a évoqué le match à venir contre l’Italie, programmé vendredi soir à Lyon.
Il explique pourquoi les Bleus rencontrent toujours des difficultés contre les Italiens. Extrait:
L’Italie, c’est toujours un match très particulier pour nous. Dans le cadre du Tournoi, c’est presque toujours la première équipe que l’on joue, ce qu est toujours un peu plus délicat quand on sort de deux semaines de préparation. En plus, beaucoup de joueurs italiens ont des attaches avec la France, par où beaucoup d’entre eux sont passés, ce qui les rend particulièrement motivés pour ce rendez-vous.
Dans ces matchs, il y a beaucoup de tension. Moi, ma première sélection, je l’ai connue contre l’Italie au stade de France et nous avions bien failli perdre. Les Italiens avaient eu la balle de match et Sergio Parisse avait tenté ce fameux drop…
Selon lui, les Italiens ne cessent de progresser. Extrait:
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, j’ai l’impression que l’Italie progresse sans cesse, même si ça n’est pas aussi spectaculaire que certains le voudraient. Ils travaillent très dur pour faire des résultats contre les grosses nations, il y sont parvenus il n’y a pas si longtemps en battant l’Australie. Vu notre ranking actuel, nous sommes considérés comme une grosse nation, alors j’espère qu’on ne leur permettra pas d’arriver à leurs fins.
Il se méfie forcément d’un certain Ange Capuozzo. Extrait:
On connaît le style de l’Italie, qui aiment mettre de la vitesse dans les rucks et enchaîner les temps de jeu. On se doute que s’ils ont placé Ange Capuozzo à l’arrière, c’est dans l’idée d’utiliser de ses qualités de vitesse et de débordement. C’est clairement leur meilleure équipe par rapport à leur style de jeu, mais je pense que nous avons largement de quoi répondre présent.
Dans la foulée, Jonathan Danty rassure tout le monde et affirme être à 100%. Extrait:
Oui, je suis à 100 %, sinon je ne serais pas aligné vendredi (sourire). J’ai connu une préparation très particulière, ce sont les aléas sport de haut niveau. Heureusement, j’ai pu travailler dans mon coin et de reprendre l’entraînement assez tôt. Aujourd’hui, j’ai juste hâte de jouer mon 2e match de Coupe du monde.
Se taper toute une préparation de deux mois pour ne disputer que 80 minutes, ça m’aurait embêté (sourire). C’est pour cela que j’espère que tout se passera bien contre l’Italie, d’abord collectivement et si possible individuellement, et qu’on fera ensemble le nécessaire pour jouer un autre match le week-end prochain.
Pour conclure, le centre Français a évoqué le possible changement de format de la Coupe du monde de rugby passant de 20 à 24 équipes. Extrait:
On a vu un article sortir là-dessus… C’est vrai qu’on peut penser que certaines poules sont déséquilibrées, que certains nations n’ont pas le niveau. Mais il ne faut pas oublier que la Coupe du monde est le seul moment où ces équipes sont confrontées à des nations majeures… C’est sûr qu’entre deux compétitions, ce serait intéressant pour elles qu’elles jouent davantage de rencontres, ne serait-ce que contre des équipes du Tiers 2.
Je pense au Chili, à l’Uruguay ou au Portugal qui ont notamment réalisé de très belles choses et méritent de progresser. Est-ce qu’une Coupe du monde à 24 serait une bonne solution pour ça ? Je n’ai pas la réponde. De toute façon, on est en pleine Coupe du monde. Penser à la prochaine aujourd’hui, pour moi, c’est délicat…