Interrogé via Midi Olympique, le troisième ligne centre du XV de France, Grégory Alldritt a évoqué sa forme du moment.
Il indique être à sa meilleure forme physique. Extrait:
Je peux répondre car j’ai battu ma vitesse maximale cette semaine, j’ai dépassé les 30 km/h et c’était un grand moment pour moi (rires). Je me sens très bien, on a beaucoup travaillé cet été. Nous avons enchaîné les matchs au début de cette Coupe du monde, on a donc pu aussi se régénérer et récupérer. On sent tout le monde en pleine forme, les organismes sont au top. J’espère que ce sera le cas vendredi soir également.
Je travaille depuis longtemps, depuis début juillet, pour être prêt pour cette Coupe du monde. C’était vrai pour le premier match déjà, et pour toute la compétition. J’ai eu un petit souci au genou avant la Namibie. Ce n’était rien de méchant mais, plutôt que de finir la compétition à 75 %, j’ai préféré prendre trois ou quatre jours pour revenir à 100 %. Je travaille dur pour être en forme, je ne veux pas trop m’avancer mais j’ai hâte.
Il évoque ensuite l’importance de ce match contre l’Italie. Extrait:
Pour être honnête, il n’y a pas eu besoin de parler. Tout le groupe est conscient d’entrer dans le vif du sujet. Tout le monde est excité de jouer ces matchs. Depuis quinze jours, il y a eu un petit creux. On a tous basculé dimanche pour préparer l’Italie. On entre dans la phase éliminatoire et on adore ces matchs-là.
Il ne manque pas d’encenser Charles Ollivon, le capitaine des Bleus en l’absence d’Antoine Dupont. Extrait:
Il est toujours resté la même personne. Ce qui fait la force de notre groupe, c’est qu’il n’y a pas d’égo. Tout le monde est très naturel, reste soi-même. Qu’il soit capitaine ou pas, Charles est un meneur d’hommes. Il sait trouver les mots justes quand il le faut. Il apporte aussi beaucoup par son exemplarité sur le terrain.
Il a ensuite parlé de la titularisation de Maxime Lucu à la mêlée. Extrait:
Avec Antoine Dupont, ce sont deux joueurs différents. Mais on travaille notre stratégie, nos circuits, nos lancements. Ce n’est pas autour d’une personne. Qu’importe celui qui joue, depuis plusieurs années, l’équipe reste performante. Il faut continuer. Après, Antoine est le meilleur joueur du monde, aux quatorze autres d’élever aussi leur niveau de jeu de 5 ou 10 % pour faire face à son absence. Je ne suis pas inquiet pour Maxime Lucu ou pour Baptiste Couilloud.
Pour conclure, Grégory Alldritt évoque ce match à venir contre l’Italie. Extrait:
En quatre ans, on a eu peu de matchs faciles face à elle. Les Italiens sont des Latins, avec beaucoup d’orgueil et d’amour-propre. Ils voudront laver l’affront de leur dernière défaite face à la Nouvelle-Zélande. Depuis quelques années, quand on les affronte, ça a changé. Il faut être très bon sur les collisions et en conquête, puis laisser le jeu devant la défense pour plus tard. On travaille pour faire le meilleur match possible.