Dimanche, l’Angleterre affrontera les Fidji au Stade Vélodrome de Marseille à l’occasion d’un quart de finale de la Coupe du monde.
Forcément, les Anglais se méfient énormément des Fidjiens pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les Fidjiens se sont inclinés contre les Portugais, dimanche dernier lors de leur dernier match de poule.
Les Fidjiens vont donc se montrer remontés contre les Anglais pour tenter de décrocher une place en demi-finale.
Surtout, les Anglais se rappellent de leur défaite concédée à domicile, à Twickenham, contre les Fidji, au mois d’août dernier (22-30).
Le XV de la Rose se méfie également énormément du secteur des rucks et plus particulièrement d’un certain Levani Botia.
Billy Vunipola, le joueur des Saracens, connaît bien le flanker Fidjien. Il se confie via L’équipe. Extrait:
« La meilleure chose chez lui, c’est sa technique. Il a un centre de gravité très bas, et évidemment, il faut parler de sa vitesse. Je ne pense pas qu’il rejouera premier centre un jour, mais comme ancien centre, devenu numéro 7, il va vite, prend rapidement la décision, celle de partir avec le ballon, ou non. Il est à son apogée.
Si tu lui donnes une opportunité, ça devient compliqué. Mais il n’y a pas que lui. Il y a d’autres Fidjiens qui sont très forts dans les rucks. Il y a Josua Tuisova et leur demi de mêlée Simon Kuruvoli qui sont de véritables menaces. De toute façon, dans le rugby, si tu es un peu moins bien dans les rucks, tu seras constamment menacé… »
Le sélectionneur Anglais Steve Borthwick confirme cette crainte. Extrait:
« Tout ce qui se passera autour des plaquages sera important, on doit rester synchro et connecté, sinon, on va se faire contrer. Tu dois aussi prendre la bonne décision, car si tu ne le fais pas, tu peux te retrouver avec deux joueurs sur le dos.
On a des gars qui, sans mettre de l’impact, essayent de mettre les mains sur le ballon, d’être là pour qu’on soit en alerte rouge. Mais il n’y a pas que ça à travailler, il y a des tas d’autres trucs, l’endroit où tu dois être sur le terrain, et où tu veux être, afin de réagir le plus rapidement possible, comme sur un rebond de ballon. Donc pour répondre à votre question, on a des joueurs qui durant les entraînements mettent leur tête dans les rucks mais sans intensité physique. Pour ça, on utilise les sacs… »