Le demi-de-mêlée international Sud-Africain, Cobus Reinach s’est confié via Midi Olympique à l’approche du quart de finale de la Coupe du monde contre les Bleus.
Ce-dernier savoure la possibilité de pouvoir disputer ce match. Extrait:
C’est toujours spécial de jouer n’importe quel match de Coupe du monde. Tout le monde veut être présent dans cette compétition, avoir du temps de jeu. C’est formidable. Beaucoup de nos joueurs ont joué ici, en France, et y jouent encore comme Trevor (Nyakane au Racing 92, NDLR). Est-ce un avantage ? Je ne dirais pas ça le jour du match, mais en connaissant la culture locale, nous pouvons apporter des éléments sur comment cela fonctionne, comment les Français réfléchissent, comment ils trouvent des solutions.
Le joueur de Montpellier a ensuite parlé du retour d’Antoine Dupont à la compétition. Extrait:
Il a été joueur mondial de l’année. Si vous gagnez ce titre, c’est que vous êtes spécial. Il l’a prouvé avec Toulouse et avec sa sélection. Dans chaque match, il connaît des moments magiques, un coup de pied, une passe ou un plaquage sur la ligne d’en-but. C’est un grand joueur. Mais nous n’avons pas beaucoup parlé du fait qu’il joue ou pas. Nous sommes concentrés sur nos systèmes, sur ce que nous devons faire pendant ce match.
Il parle d’ailleurs du duel qui s’annonce entre Antoine Dupont et Faf de Klerk. Extrait:
Ce sont tous deux de grands joueurs, que ce soit ballons en mains ou au pied. Bref, dans tous les domaines. La différence, c’est la manière dont les équipes jouent. La France fait beaucoup de passes après contacts, de coups de pied croisés… À mes yeux, ces deux joueurs peuvent réaliser les mêmes choses, cela dépend des stratégies.
Pour conclure, Cobus Reinach exprime la vive détermination des Springboks. Extrait:
Il n’y a pas de différence. Nous voulons gagner tous les matchs. Perdre en quart ou en demie, ce n’est pas dans notre vocabulaire. Nous nous concentrons sur notre préparation. Jouer pour une troisième ou une quatrième place ? Nous ne sommes pas venus pour ça. Personne n’est venu pour ça. Il y aura beaucoup d’enjeu dimanche mais nous essayons de retirer le côté émotionnel de l’équation.