Un an après la “bataille” de Marseille, remportée par la France sur l’Afrique du Sud, les deux camps se promettent pire encore à l’approche du quart de finale de ce dimanche soir.
“C’était le chaos, dans toutes les zones de contact, c’était le chaos…” L’œil tuméfié, Charles Ollivon a du mal à trouver ses mots au micro de France 2, à la sortie d’un France-Afrique du Sud de légende.
“On a tenu le bras de fer et c’est grâce à ça qu’on l’a remporté”, explique-t-il.
Certes, les Bleus l’ont emporté (30-26), le 12 novembre dernier à Marseille, mais au-delà de la victoire, le match reste dans toutes les mémoires pour l’immense combat entre les deux équipes. “Il y a eu des excès d’engagement des deux côtés, expliquait Cameron Woki à La Dépêche. C’était un match très relevé, très attendu aussi. Pour ma part, je n’ai jamais connu une intensité aussi énorme. C’était un peu la guerre sur le terrain.”
Cameron Woki a de la chance d’avoir des souvenirs du match, ce n’est pas le cas de tous ses camarades dont trois (Danty, Atonio et Flament) sont sortis sur commotion, un autre (Baille) sur blessure. Mais il ne faut pas non plus s’imaginer que les Sud-Africains ont mâché les petits Français. Pour eux aussi, l’addition s’est avérée salée: deux sortis pour commotion (Mbonambi et Kolbe), avec un carton rouge de chaque côté (Du Toit et Dupont).
Un match d’une agressivité rare donc, dixit la plume Pierre Ammiche, mais qui pourrait bien être dépassé par le nouvel opus entre les deux équipes. Un affrontement qui est en train de se transformer en classique, voire en greatests hits, à tous les sens du terme. “Ça va être une rencontre d’une intensité rare. J’espère qu’il y aura suffisamment de monde (staff médical) sur le côté vu les protocoles commotion à Marseille“, a lâché, l’air de rien, William Servat, coresponsable de la conquête au sein du staff des Bleus, et pas le dernier pour le combat quand il était talonneur de Toulouse et du XV de France.
Face à la presse, Anthony Jelonch a fait une référence explicite à la “boucherie” de Marseille et a annoncé qu’il fallait s’attendre au niveau supérieur. “C’était un match très physique, c’était très brutal. On aime bien ça aussi, se confronter à des équipes comme ça. On a tous hâte d’être à dimanche. Ils vont encore avoir en travers de la gorge cette défaite de novembre”, a-t-il martelé en conférence de presse.
“Ce match sera encore plus intense donc on est prêt“, a-t-il conclu.
Quant à son compère de la troisième ligne, Gregory Alldritt, il a rappelé que les Bleus n’étaient pas des tendres non plus. “Le XV de France a des joueurs qui tapent fort aussi. On a tendance à l’oublier parce qu’on a la chance d’avoir des extraterrestres comme Antoine Dupont et Damian Penaud. On a des joueurs derrière qui savent taper très fort, comme Uini, comme Peato, comme Cyril, comme Tao. Mais face aux Springboks, il faudra faire encore mieux.”
Via RMC Sport
Mais j’en peu plus de ses types les sud’afs l’ont entravers du match a Marseille peut-être , mais les Français l’ont encore plus après le quart de de finale perdue de 1995 !!!!!!!!!!!