Les joueurs de l’Afrique du Sud se sont confiés en conférence de presse ce vendredi pour évoquer le quart de finale à venir contre le XV de France.
Voici leurs propos.
Siya Kolisi :
« On sait que ça va être un gros match. On a été dans cette situation au Japon et ça avait été difficile. On puise notre force dans notre groupe. On sait que 65 millions de personnes seront derrière nous à la maison. Lors de notre dernier match contre eux à Marseille (30-26, NDLR), l’ambiance était incroyable. On ne doit pas faire trop attention à ce qui se passe autour de nous.
L’essentiel, c’est de se concentrer sur le match. Les Français se préparent pour un combat physique. On ne va pas cacher qui on est, ce n’est pas nouveau pour nous. Le plus important, ce sera de répondre présent dans ce secteur pendant 80 minutes. »
Steven Kitshoff :
« La France a un gros pack et ils sont très forts dans les rucks. Ils provoquent pas mal de turnovers. On ne doit rien laisser au hasard, jusqu’au moindre détail. En mêlée fermée, il faut être là mentalement pour mettre l’équipe dans l’avancée. Il va y avoir un gros défi physique, les collisions vont faire mal mais on s’y prépare depuis le mois de juin.
On travaille nos plaquages et ce qu’il faut faire pour s’imposer physiquement. Quand les équipes affrontent les Springboks, elles parlent toujours de défi physique. Personnellement, les derniers matchs contre l’Irlande et les Tonga sont les plus durs que j’ai joués. »
Kurt-Lee Arendse :
« Je suis fier de notre jeu physique. En tant que trois-quarts, on veut aussi gagner cette bataille physique avec l’adversaire. On a joué trois matches ensemble dans le triangle du fond de terrain avec Cheslin Kolbe et Damian Willemse. On est soudés, on se connaît bien et on a bien analysé aussi ce que feront nos adversaires.
Personnellement, j’ai tiré beaucoup d’enseignements de mon expérience dans le rugby à 7, comme a pu le faire Cheslin Kolbe également. Cela m’a aussi aidé énormément au niveau de ma condition physique. Je pense être prêt désormais pour jouer à 15. Et il me tarde que ce quart de finale débute. »
Franco Mostert :
« On sait que la France a une bonne équipe avec un gros paquet d’avants qui met énormément d’intensité physique. On est conscients de ce que sera la physionomie de ce match et de ce qu’il faut faire pour gagner. On espère pouvoir bien mettre en place notre plan de jeu. On fait totalement confiance à Jacques Nienaber et Rassie Erasmus.
Même avec le banc qu’on a ce week-end (avec cinq avants, NDLR), rien ne change pour nous. Beaucoup ne comprendront sûrement pas ce choix. Mais c’est notre stratégie. On se concentre sur le plan travaillé cette semaine. On a des gars qui peuvent jouer à plusieurs postes. »