Les supporters irlandais sont venus en masse au Stade de France ce samedi soir, pour le quart de finale de la Coupe du monde de rugby 2023 entre l’Irlande et la Nouvelle-Zélande. Le haka des All Blacks, le Kapa o Pango, a été assez largement couvert par les chants et cris des Verts.
Difficile d’entendre Aaron Smith mener son haka ce samedi au Stade de France, avant le coup d’envoi du bouillant quart de finale de la Coupe du monde de rugby entre la Nouvelle-Zélande et l’Irlande. Les All Blacks avaient assez logiquement opté pour le Kapa o Pango, la forme la plus dure du haka, que les Néo-Zélandais avaient par exemple fait avant le match d’ouverture contre le XV de France.
La tradition veut que le stade soit plongé dans le silence pour écouter le haka. Ce ne fut pas du tout le cas. Les chants et cris irlandais, venus des tribunes, ont largement couvert le moment. Même les micros ne permettaient pas de l’entendre pleinement sur le rendu TV.
En face des Néo-Zélandais, les joueurs irlandais se sont positionnés en formant le chiffre huit: comme une petite superstition. Ce même huit avait été dessiné lors d’un match entre les deux équipes en 2016, pour rendre hommage à Anthony Foley, illustre numéro huit irlandais qui était mort quelques jours plus tôt. C’est ce jour-là que le XV du Trèfle avait battu les All Blacks pour la première fois de son histoire.
Avant cela, la minute de silence n’avait pas non plus été totalement respectée, gâchée par quelques cris de supporters – sans que cela ne soit trop massif. Ce moment de recueillement était dédié aux victimes des terribes évènements en Israël et à Gaza, ainsi qu’au professeur assassiné vendredi à Arras.
Via RMC Sport