Le talonneur international Sud-Africain, Bongi Mbonambi est au cœur de la polémique.
Il est soupçonné d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre du troisième ligne Anglais Tom Curry lors de la demi-finale de la Coupe du monde.
En conférence de presse, son entraîneur Daan Human et son coéquipier Jean Kleyn ont défendu le talonneur.
Daan Human a débuté. Extrait:
La question est actuellement examinée par World Rugby et la Fédération. Je ne suis pas habilité à faire des commentaires à ce sujet au nom de l’équipe. Bongi Mbonambi fait partie de ce groupe depuis six ans. C’est un rouage très important dans notre dispositif, il est vraiment très important pour nous, comme tous les autres joueurs.
Il fait partie des meneurs de ce groupe, c’est un type bien. C’est un très bon père de famille, ses enfants s’occupent toujours des miens quand ils viennent à l’hôtel. C’est quelqu’un de très humble, il a les pieds sur terre et il travaille très dur, comme tous les autres joueurs. C’est ce qu’il faut quand on veut jouer pour les Springboks. Je n’en ai pas discuté [avec lui, de l’affaire].
Mais pour être franc et honnête avec vous, c’est quelqu’un de calme. Il s’exprime bien, mais je ne veux pas m’étendre sur le sujet parce que nous avons une finale de Coupe du monde dans six jours. Comme je l’ai dit, je suis plus concentré sur les avants. Ce que je peux vous dire, c’est que nous avons trois talonneurs (avec Deon Fourie et Marco van Staden) dans le groupe. Trois joueurs capables de jouer au poste de talonneur, ce qui nous convient très bien. Pour disputer une finale, il faut avoir deux talonneurs.
De son côté, Jean Kleyn évoque un homme formidable. Extrait:
Bongi Mbonambi est un type formidable, je le connais depuis l’époque où on jouait ensemble chez les Stormers. C’est une bonne personne. Je ne vais pas faire de commentaires ni tenter de justifier ce qui s’est passé. C’est un homme passionné, un père de famille. Il a été capitaine des Springboks à plusieurs reprises. C’est un homme droit, je ne pense pas qu’il y ait un gars dans l’équipe qui ne l’aime pas.
Reste à savoir si le joueur sera sanctionné par World Rugby ou s’il pourra jouer la finale de la Coupe du monde.