Dans son édition du jour, le Midi Olympique revient sur l’élimination du XV de France de la Coupe du monde.
Selon le bi-hebdomadaire, les ressorts de communication du sélectionneur tricolore se seraient retournés contre lui durant le Mondial.
Il est notamment expliqué que les premiers grincements sont arrivés au mois de novembre 2022.
C’est à cette période que le technicien Français décidait de changer son fusil d’épaule concernant le jeu pratiqué par les Bleus suite à certaines critiques émises au sujet de la dépossession.
Certains joueurs et membres du staff n’auraient pas véritablement compris ce retournement soudain de situation.
C’est probablement ce changement qui a coûté la défaite des Blues contre l’Irlande (32-19).
Toujours selon Midi Olympique, le staff Tricolore n’aurait pas forcément été en accord durant le Mondial, concernant le jeu à pratiquer et la composition du banc des remplaçants.
A plusieurs reprises, Fabien Galthié a frôlé la polémique avec des termes peu appropriés comme « XV premium », « la Coupe du monde, ce n’est pas pour les mauviettes » et la « gamelle » de Paul Boudehent.
La première grosse polémique est finalement venue lors d’un entrainement dirigé effectué avec les Espoirs du Stade-Français Paris, lors duquel Fabien Galthié a traité de “peintres” certains jeunes joueurs Parisiens.
Aussi, la décision de conserver Julien Marchand dans le groupe France malgré sa blessure a créé la polémique. Certains auraient préféré que le staff Tricolore fasse appel aux services du puissant deuxième ligne Paul Willemse pour la suite de la compétition plutôt que de conserver un joueur blessé qui ne peut rien apporter au groupe, du moins sur le terrain.
La convocation de Bastien Chalureau, condamné pour des faits de racisme, a également créé une très grosse polémique.
Pour conclure, Midi Olympique peste contre le manque de symbiose entre Antoine Dupont et Fabien Galthié, à l’issue de la défaite contre les Springboks, au sujet de l’arbitrage. Extrait:
“L’absence médiatique de Galthié pendant la convalescence de Dupont (où seuls furent envoyés au feu le manager santé Bruno Boussagol et les entraîneurs adjoints, William Servat se fendant au passage d’une sortie mal comprise sur «la possibilité de voir Antoine jouer contre l’Italie ») n’a fait qu’alimenter la cacophonie et les fantasmes au sujet du capitaine. Et deuxièmement, que le manque de symbiose entre le sélectionneur et Dupont a fait tache en clôture de la Coupe du monde, lorsque le demi de mêlée des Bleus s’aventura sur le terrain – certes glissant – de l’arbitrage. Tout comme le silence médiatique de Galthié depuis lors est assourdissant, soit dit au passage…”