Le capitaine Sud-Africain Siya Kolisi s’est confié à l’issue de la victoire de son équipe en finale de la Coupe du monde.
Il a exprimé sa grande joie. Extrait:
Il n’y a pas grand-chose qui va dans notre pays et nous avons le privilège de faire ce que nous aimons, de pouvoir inspirer les gens, et pas uniquement ceux qui aiment le sport. En venant d’où je viens, je ne pouvais même pas rêver d’en être là aujourd’hui. Nous venons d’horizons différents. J’avais mes propres objectifs et ambitions. Je veux prendre soin de ma famille, je veux rendre à ma communauté ce qu’elle m’a donné. Il faut venir en Afrique du Sud pour comprendre. Quand nous sommes ensemble, rien ne peut nous arrêter, pas seulement dans le sport mais aussi dans la vie. On ne peut pas promettre de gagner tout le temps, mais de tout donner oui.
Il concède qu’écoper d’un carton rouge lors d’une finale de la Coupe du monde, c’est quelque chose de compliqué. Il pense évidemment au capitaine des Blacks, Sam Cane, expulsé à la 29ème minute de jeu. Extrait:
Ce n’est jamais agréable pour un joueur de recevoir un carton, mais nous savions après leur rouge qu’ils se relèveraient. Nous en avons parlé à la pause et ils l’ont fait. Et après mon carton jaune, ça a été difficile mais j’avais confiance en mes coéquipiers, nous avions déjà été dans cette situation. Quand je suis revenu, j’ai tout donné.
Pour conclure, il rappelle comment les Boks se sont battus pour remporter ce mondial. Extrait:
Les entraîneurs nous ont dit que de grandes choses ne se faisaient pas dans des conditions idéales et, là, ce n’était pas des conditions idéales. Il a fallu jouer contre l’équipe hôte et ça a été une des choses les plus difficiles. La demi-finale contre l’Angleterre a été très serrée. Il a fallu se battre et ça a encore été le cas aujourd’hui (samedi) en finale. La motivation venait de partout, de chez nous, de nos familles. Les entraîneurs ont créé pour nous un environnement dans lequel nous pouvions être avec nos familles, peu importe où nous étions, nous avions l’impression d’être à la maison. Il y a 15 ou 20 enfants qui courent autour de l’hôtel. C’est l’une des plus grandes choses que le staff a pu faire pour nous.