Comme annoncé par les médias australiens ces dernières heures, Eddie Jones n’est plus le sélectionneur des Wallabies, après le fiasco du Mondial.
Moins de dix mois après son retour à la tête des Wallabies, Eddie Jones a jeté l’éponge, tirant les leçons de l’élimination historique du XV australien avant les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby.
“Rugby Australia peut confirmer qu’elle a accepté la démission du sélectionneur des Wallabies Eddie Jones et qu’il quittera ses fonctions le 25 novembre”, écrit la fédération dans un communiqué.
La démission du technicien australien, âgé de 63 ans, avait été annoncée ce week-end par les médias australiens.
Arrivé fin janvier en remplacement du Néo-Zélandais Dave Rennie à la tête des Wallabies, Jones avait été accueilli comme un sauveur, retrouvant une sélection qu’il avait déjà dirigée de 2001 à 2005, un mandat marqué par une finale du Mondial 2003, perdue face à l’Angleterre.
L’objectif affiché? Remporter un troisième titre mondial après les sacres de 1991 et 1999. “Nous voulons rendre sa fierté au rugby australien. C’est la chose la plus importante”, avait-il lancé lors de la première conférence de presse qu’il avait donnée dans ses nouveaux habits de “head coach” des Wallabies. “Je ne suis pas le Messie”, avait-il poursuivi, mais “nous devons gagner la Coupe du monde”.
La suite n’a pas été au niveau. Battue par les Fidji (22-15), surclassée par le pays de Galles (40-6), son équipe des Wallabies, fortement renouvelée avant le Mondial, n’a pas réussi à s’extraire du groupe C. Du jamais vu en dix éditions de Coupe du monde et un motif de vive inquiétude alors que l’Australie organisera le prochain Mondial, en 2027. Au total, l’ancien sélectionneur de l’Angleterre et du Japon part sur un bilan de deux victoires seulement en neuf matches.
Via RMC Sport