L’ancien joueur du LOU et du FC Grenoble, Deon Fourie a joué la Coupe du monde avec les Springboks.
Ce-dernier a d’ailleurs participé à la finale contre les All-Blacks, au Stade de France, samedi dernier.
Interrogé via Midi Olympique, Deo Fourie a raconté sa finale.
Il se rappelle dans un premier temps la finale remportée par les Boks, en 2019, alors qu’il jouait à Grenoble.
Il explique comment tout s’est enchaîné ensuite, pour lui. Extrait:
“C’est un truc de dingue, concédait-il dernièrement. Je vais vous raconter quelque chose : le jour de la finale de la Coupe du monde 2019, nous étions en déplacement à Vannes avec Grenoble. Je m’en souviens très bien, nous avions perdu la veille (12-27) et j’avais regardé le match sur mon téléphone, dans le train du retour…
Si vous m’aviez dit ce jour-là que j’allais disputer une finale de Coupe du monde quatre ans plus tard, je vous aurais pris pour un fou ! Et puis, il s’est passé plein de choses. Il y a eu le Covid, je suis retourné au Cap pour terminer paisiblement ma carrière auprès de ma famille et de mes amis, chez les Stormers. Et puis, tout s’est enchaîné… Il faut croire que je suis comme le bon vin. Je me bonifie avec l’âge !”
Il savoure désormais cette victoire remportée contre les Blacks. Extrait:
“Ce match fut tellement intense que j’ai à présent du mal à marcher. Entrer en jeu dès la deuxième minute ne faisait évidemment pas partie des plans : j’avais même les jambes qui tremblaient un peu quand Bongi Mbonambi est sorti.
Les All Blacks nous ont mis énormément de pression en touche, c’est vrai, mais aussi en mêlée fermée. Malgré les vagues déployées par les Néo-Zélandais samedi soir, nous avons pourtant toujours su garder notre sang-froid. Le fait d’avoir remporté le quart et la demi-finale d’un point nous a incontestablement servis, au moment où l’orage grondait au-dessus de nos têtes.”
Très fatigué en fin de rencontre, Deon Fourie explique comment il a trouvé la force de tout donner jusqu’à la dernière seconde pour remporter cette Coupe du monde avec les Boks. Extrait:
“Sur le terrain, j’étais fatigué et même en mauvaise posture, parfois. Mais quand ça allait mal, j’essayais de penser aux images ayant circulé dans la semaine : je revoyais ces milliers de gens, au pays, qui croyaient en nous et attendaient que l’on revienne en Afrique du Sud avec le trophée Webb-Ellis entre les mains. De toute façon, je n’avais pas le choix : il fallait que reste puisque nous n’avions plus de talonneur sur le banc de touche !”