Le troisième ligne international Français Yoan Tanga s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier est notamment revenu sur sa blessure contractée avec les Bleus avant le Mondial. Extrait:
Ça va, je me suis bien remis de ma blessure. Je m’étais déchiré le pectoral en Ecosse. Vers la 50e minute. J’avais tout de même fini le match. Ça m’était déjà arrivé de l’autre côté mais je sentais que c’était moins grave et que je pouvais continuer.
Je l’avais dit au staff, oui, mais je sentais que je pouvais continuer. Sur la fin de match, ça a été.
Problème : cette blessure l’a empêcher de pouvoir disputer la Coupe du monde. Extrait:
Le lendemain du match, j’ai passé des examens et on a vu qu’il y avait une petite déchirure. Au début, j’étais aux soins, j’en ai fait beaucoup. J’espérais revenir pour l’Australie. J’ai repris la course mais j’étais trop juste finalement. Ça a lâché au mauvais moment.
Il a été contraint de quitter le groupe France. Extrait:
C’était frustrant de sortir du groupe après le premier match amical sur une blessure. D’autant plus que je pensais avoir fait plutôt une bonne performance en Ecosse et j’aurais voulu continuer à montrer ce que je pouvais faire. Je crois que j’aurais pu apporter davantage. C’est comme ça. Je ne pouvais rien y faire. Je suis parti en vacances, j’ai passé du temps en famille et j’ai rebasculé avec le club.
J’ai eu un petit débrief avec Fabien et les coachs. Je sais que ce n’était pas du temps de perdu, j’ai pris de l’expérience cet été. J’ai poussé mes limites physiques à un point jamais atteint. La « prépa » était vraiment très, très dure. L’équipe de France sera encore un objectif cette saison. Le Tournoi va arriver vite, on est déjà en novembre. Il va rapidement falloir être performant en club.
Il ne cache pas avoir eu du mal à se remettre dans le bain avec le Stade Rochelais. Extrait:
Mentalement, c’était dur de repartir sur une autre « prépa », j’ai mis du temps à me remettre dans le bain. La première semaine a été difficile dans la tête. Après, j’ai rebasculé en mode club. Et je suis à fond maintenant.
La fin de saison dernière avait été personnellement compliquée. J’avais enchaîné des petites blessures qui ne m’ont pas permis d’être à 100 % et de postuler pour les matchs importants. Cette deuxième saison, j’espère la commencer encore mieux que la première et surtout mieux la finir.
J’avais fait un bon début de saison. J’étais content, j’étais appelé dans le groupe France… Et il y a eu tous ces pépins : une cheville, ça a fait deux semaines, une béquille, trois semaines…
Il n’est cependant pas inquiet concernant l’enchaînement de ces pépins. Extrait:
Pour le coup, ce n’était « pas de bol » : la cheville, c’était sur un plaquage par-derrière contre le Stade français ; après, c’est Maro Itoje qui me met une béquille. En vacances, le sang a coagulé et j’ai dû me faire ponctionner quatre fois. Ces deux blessures ont fait que je n’étais là qu’une semaine sur deux ou sur trois. Je ne pouvais pas enchaîner. Et après, il y a eu les choix des coachs.
Désormais, il se veut très ambitieux avec La Rochelle. Extrait:
Il faut mettre toutes les armes de son côté. Je veux progresser sur tous les points : touche, attaque, défense. Il me faut continuer à faire de gros matchs. Et surtout être là pour les gros matchs.
On est double champion d’Europe, nous n’allons pas commencer la saison en disant que l’on veut juste se qualifier. Nous voulons garder notre titre et surtout soulever le Bouclier. C’est ce que l’équipe n’a pas réussi à faire ces dernières années. Ce qu’elle n’a jamais fait d’ailleurs.