Le deuxième ligne international Néo-Zélandais Sam Whitelock s’est incliné avec les Blacks, en finale de la Coupe du monde, contre les Springboks.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a exprimé sa vive déception. Extrait:
Le sport peut être très cruel. Et le rugby aussi. J’ai une pensée pour mes coéquipiers. Les gars ont été formidables, ils font le tour de tout le monde pour porter haut les couleurs de la Nouvelle-Zélande. Samedi soir, les choses n’ont vraiment pas tourné en notre faveur. Nous avons tout le temps couru après le score.
Il faut toujours garder la foi. Ces dernières années, on a vu les choses se mettre en place par période, mais j’ai eu l’impression qu’on franchissait quelques étapes importantes lors de la compétition. On n’a pas bien fait le job contre la France, en début de tournoi, mais il y avait déjà de quoi être fier. En interne nous ne doutions pas. Au contraire, on s’est servi de cette confiance pour aller de l’avant, ce qui nous a permis de nous développer et de jouer notre jeu.
Il se dit très heureux de sa carrière avec les Blacks. Extrait:
Chaque maillot, chaque sélection est particulière. C’est un énorme privilège de défendre les couleurs de son pays, peu importe qui on affronte. À chaque fois, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même. C’est quelque chose d’unique de jouer une finale de Coupe du monde.
Je regarderais tout cela une fois que j’aurai raccroché les crampons. Pour le moment, je vais encore être un joueur de rugby. Tout ce que je peux dire, c’est que chaque match de Coupe du monde est un moment particulier.
Désormais, Sam Whitelock prépare son arrivée en France, lui qui s’est engagé en faveur de la Section Paloise. Extrait:
C’est un peu bizarre. Je ne réalise pas encore. Je suis encore là avec l’équipe et je parle anglais avec vous. Ce sera complètement différent quand on reviendra, mais c’est dans un mois ou deux. Pour l’instant, je vais digérer tout ça et apprendre le français.