Le demi-de-mêlée international Français Maxime Lucu a rejoint son club de Bordeaux-Bègles pour disputer les prochaines échéances du Top 14.
Interrogé en conférence de presse, le joueur Bordelais semble ne pas avoir digéré l’élimination prématurée des Bleus en Coupe du monde.
Il s’est confié. Extrait:
«Finir sur un quart de finale, comme ça, c’est traumatisant. Mais on a vécu une aventure comme on pouvait le prédire, si ce n’est en mieux, c’était top. C’était un rêve de gosse.
D’y arriver était une première étape, d’y participer et jouer en étant plutôt cohérent, c’était la deuxième chose. Je me suis lancé à fond dans la bataille, profitant de chaque instant, de chaque temps sur le terrain et surtout de chaque moment avec les supporters qui sont des moments assez uniques, rares dans une carrière: il fallait en profiter.»
Maxime Lucu a repris l’entrainement avec l’UBB mardi. Il n’a qu’une hâte : reprendre la compétition. Extrait:
«Je suis impatient de reprendre même si du repos, c’est toujours bon à prendre, surtout quand on a fait une préparation comme celle de la Coupe du monde. J’avais envie de reprendre directement, de retrouver le club, des sourires, le chemin de l’entraînement, car c’est difficile de rester à la maison et de ruminer dans son coin.»
Pour conclure, Maxime Lucu a évoqué son avenir avec les Bleus.
Pour l’heure, il ne sait pas s’il va poursuivre ou pas sa carrière avec l’équipe de France. Extrait:
«C’est difficile, surtout après une Coupe du monde où on a donné énormément, on nous a demandé énormément. Il faut déjà se reconcentrer sur le club et être performant avec le club.
La prochaine Coupe du monde (en 2027), c’est loin. Dans quatre ans, j’aurai 34 ans: il faudra voir aussi avec la réorganisation du staff, voir ce qu’ils ont en tête. Je vais faire étape par étape, comme je l’ai toujours fait. Il y a des Six nations, des tournées de novembre et d’été… Cocher celles-là et après on verra.»