Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié suite à la victoire de ses joueurs remportée dimanche soir à domicile contre le Stade-Toulousain.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a savouré cette victoire. Extrait:
C’est très bien de le gagner effectivement. Une victoire, quatre points… C’est très positif. Il faut vite passer à la suite parce que nous avons une semaine à cinq jours et demi. Il faut être prêt pour Bordeaux très vite.
Je retiens le caractère de l’équipe. La capacité à rester soudés et solidaires. L’engagement sans faille aussi. Il y a eu beaucoup de déchets mais il y’a eu ce putain de caractère qui fait du bien. Ce n’est pas important, c’est primordial. Le rugby est un sport difficile par essence et le top 14 est très difficile. Donc dans ce championnat, nous avons besoin de joueurs capables de se relever, d’avoir confiance avec des convictions fortes. Je suis très fier de ce caractère.
Il explique pourquoi il a sorti son joueur Facundo Gigena dès la 27ème minute de jeu. Extrait:
L’axe gauche de notre mêlée s’est fait pénaliser deux fois. Justement ou injustement, j’en discuterai avec l’arbitre. Pour la qualité du match, j’ai préféré changer l’image très vite. À Pau, nous voulons avoir une mêlée dominante mais aussi une mêlée qui nous sert à lancer le jeu. Pour moi, il n’y avait rien de plus infructueux et terrible de ne pas le faire sur nos propres introductions.
Il estime que Pau n’a pas changé de statut malgré cette victoire contre Toulouse. Extrait:
Je n’ai pas du tout l’impression que les regards changent réellement. C’était la surprise d’avoir Pau à 21h sur Canal+, ça a étonné toute la France du rugby.
Pour conclure, il tient ses joueurs sous pression. Extrait:
Je le vois déjà par un calendrier qui nous a permis de recevoir plus souvent que de nous déplacer. Ensuite, je le vois comme un moment de transition. Ce que je sais, c’est que depuis que je suis à la Section paloise, à chaque fois que nous avons battu Toulouse, nous avons pris une grosse raclée le week-end d’après. Il est minuit et je vais vite aller travailler pour ne pas prendre une branlée samedi contre Bordeaux.