Ce samedi, Clermont a décroché sa première victoire à l’extérieur de la saison.
C’est sur la pelouse de Montpellier que les Auvergnats ont frappé fort, dans le cadre de la sixième journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique à l’issue de la victoire des siens, le manager Clermontois Christophe Urios a savouré. Extrait:
Il y avait une vraie attente du groupe, et il y avait aussi une insistance des médias puisqu’il n’y avait pas un article qui ne nous le rappelait pas. On avait les idées claires. C’était important. Et de toute façon, on ne peut pas se contenter de gagner à la maison dans ce Top 14. On avait essayé de s’imposer à Oyonnax mais nous n’avions pas réussi parce qu’on n’était pas assez consistants. Idem à Lyon parce qu’après avoir mené largement au score on avait encore manqué de consistance.
Aujourd’hui on l’a été, et j’ai aimé la fin du match parce que dans les dix dernières minutes on a serré les boulons. On a passé vingt minutes difficiles à cause d’une trop grande envie qui nous a conduit à commettre des fautes connes, et on a beaucoup joué chez nous parce qu’on était moins disciplinés qu’en première mi-temps, et notre jeu au pied n’était pas bon. On voulait plus de jeu au pied d’occupation au lieu de pression. Quand ils sont revenus à 20-17, j’ai quand même senti qu’on était concentrés, qu’on est resté sur ce qu’on avait préparé. Et ça, ça me rend fier.
Il explique pourquoi son équipe n’a pas craqué cette fois-ci. Extrait:
Cela fait partie de l’expérience de l’équipe, et le travail que l’on fait depuis le 10 juillet. Il y a aussi l’apport des joueurs internationaux. Toutes ces choses ont fait qu’on était solides dans la tête. Cela nous a permis de rester une équipe. Jusqu’à maintenant, on n’était pas une équipe : quand ça bardait, on partait dans tous les sens. Des joueurs sont passés devant aussi : quand je vois le match de Folau (Fainga’a), celui de Marcos (Kremer) ou celui de Benja Urdapilleta… ils ont répondu présents.
Et ce soir, toute l’équipe était possédée. Dans la semaine, j’avais demandé à l’équipe de se sublimer, et de le faire pendant quatre-vingt minutes. En encaissant quatorze points en dix minutes, cela aurait pu nous coûter cher. Sur les derniers matchs à l’extérieur, les leaders de jeu n’avaient pas été présents. Là, ce soir… (il siffle) Et même dans la préparation du match. Je pense qu’il va nous aider à grandir.
Il l’affirme : son équipe a franchi un cap ce samedi. Extrait:
Oui. Elle a monté le curseur. Notamment sur l’agressivité défensive. La qualité de notre jeu n’était pas un problème, comme à Lyon. Sauf que quand ça fritait, on n’était pas costauds. Ce soir ça a bardé mais on a pu s’appuyer sur une conquête solide, notamment la touche qui a ét très propre. Toute l’équipe a été au diapason. Mais il va falloir se remettre vite au boulot avec Toulon qui va nous proposer un grand défi au Michelin.