Ce mardi 14 novembre, le deuxième ligne international Français Bastien Chalureau a été jugé en appel, du côté de Toulouse.
Condamné en première instance à six mois de prison avec sursis pour une agression raciste contre deux hommes, survenue en 2020 à Toulouse, Bastien Chalureau avait décidé de faire appel.
Ce mardi, le joueur Français a donc de nouveau été jugé. Et malheureusement pour lui, l’avocat général a requis une peine supérieure à celle requise en première instance : à savoir huit mois de prison avec sursis, soit deux mois de plus que la première.
La décision a été mise en délibéré au 16 janvier.
En attendant, le joueur de Montpellier bénéficie de la présomption d’innocence.
Au cours de l’audience, les faits ont été rappelés : Bastien Chalureau aurait tenu des propos à caractère raciste à l’égard de Yannick Larguet, qui était présent à l’audience avec son avocat, et Nassim Arif, deux anciens joueurs qui ont croisé la route de Bastien Chalureau, très alcoolisé au moment des faits, et qui ont été agressés vers 4 heures du matin.
Il est également rappelé que Victor Moreaux aurait été contraint de frapper violemment son ami Bastien Chalureau afin de le mettre KO, dans le but de l’empêcher de poursuivre son agression sur les deux hommes.
Bastien Chalureau a maintenu qu’il n’était pas raciste et qu’il n’avait pas tenu de propos racistes durant cette altercation. Il a en revanche expliqué qu’il avait eu un problème sérieux avec l’alcool, qu’il était suivi par un psychologue, qu’il avait changé de vie et d’hygiène.
Malgré la plaidoirie de l’avocat du deuxième ligne de Montpellier, Pierre Mathieu, l’avocat général, s’est montré très dur à l’égard de l’international, pointant du doigt quelques incohérences verbales lors de la procédure.
C’est ainsi qu’il a requis la peine de huit mois de prison avec sursis.
Enfin, selon L’équipe, Pierre Mathieu n’a pas manqué de tacler le Stade-Toulousain, club de Bastien Chalureau au moment des faits.
Ce-dernier estime que le club de la Ville Rose aurait tenté d’étouffer l’affaire.