48 heures après avoir écopé un blâme de la part de la Commission de Discipline, Patrick Goffi et le club de Grenoble ont publié un communiqué.
C’est via un communiqué assez cinglant que le FC Grenoble a tapé du poing sur la table.
A lire ci-dessous :
“Le FC Grenoble Rugby prend acte de la décision de la commission de discipline et des règlements de sanctionner notre président M. Patrick Goffi d’un blâme au motif de « Atteinte à l’intérêt supérieur du rugby » et plus particulièrement pour « Tout manquement par une personne visée à l’article 714, à l’honneur ou à la probité, toute conduite violente ou tenue de propos injurieux ou diffamatoires par une personne visée à l’article 714 à l’égard d’une autre, dirigeant ou non, tout non-respect du devoir de réserve, ainsi que toute violation délibérée des Règlements fédéraux ou des Règlements Généraux de la LNR ou comportement de nature à porter atteinte à l’image, la réputation ou les intérêts du Rugby ou de ses instances, toute atteinte à l’éthique et à la déontologie sportives, tout non-respect d’une décision prononcée par un organe disciplinaire de la LNR ».
Comme expliqué par M. Patrick Goffi et son avocat lors de l’audition, à aucun moment Monsieur Patrick Goffi n’a visé ni ne vise personnellement la LNR et la FFR ainsi que ses dirigeants. Il a expliqué la philosophie qui est la sienne à savoir qu’il faut toujours faire preuve d’honnêteté, de franchise, de transparence et de compétence dans l’exercice de ses fonctions parce que la vie rattrape toujours les malhonnêtes et les tricheurs et d’une autre manière les incompétents.
À aucun moment la commission n’a apporté la preuve du contraire.
Il a également été demandé au Club pourquoi M. Patrick Goffi n’avait pas attaqué les journaux et plus particulièrement le Midi Olympique en sollicitant un droit de réponse suite à la présentation qui a pu en être faite dans la presse laissant davantage penser que les instances étaient visées. M. Patrick Goffi, a rappelé le profond respect qu’il a pour la presse et sa liberté en ajoutant : « La liberté d’expression s’arrête là où commence la vérité qui dérange. »
Patrick Goffi et son avocat ont également rappelé l’ensemble des décisions récentes, notamment concernant les casques, qui donnaient le sentiment d’un deux poids deux mesures et ont souligné que, la présente saisine ne faisait que confirmer cette regrettable impression surtout lorsque l’on se souvient des propos de M. Jean-René Bouscatel à l’endroit des instances par le passé, sans avoir à notre connaissance été sanctionné.
Le FC Grenoble Rugby et son président souhaitent aujourd’hui se concentrer sur ce qui nous rassemble tous, les valeurs de notre sport et le rugby. M. Patrick Goffi réaffirme sa volonté de défendre avec force et fierté les intérêts de notre Club, aujourd’hui et demain. Il réaffirme également qu’il souhaite juste que le FC Grenoble Rugby soit traité comme tous les autres clubs.”