Le DailyMail a interrogé les organisateurs de la Coupe du Monde au Japon, prévue en 2019. Le pays inquiète par l’augmentation des catastrophes naturelles et leur possible impact sur le déroulement de la compétition.
Le récent typhon Jebi a tué au moins 10 personnes près d’Osaka, et le Japon subit en moyenne 480 tremblements de terre par an.
Ainsi, aujourd’hui, à un an du Tournoi, World Rugby s’est réuni afin d’envisager les diverses solutions si des catastrophes naturelles venaient à frapper durant le tournoi : “C‘est un sujet d’actualité pour nous“, a déclaré le directeur du tournoi, Alan Gilpin. “Les équipes arriveront à cette époque l’année prochaine. Nous prévoyons ce qui se passe si un hôtel d’équipe est perdu (à cause d’une catastrophe), si un site d’entraînement est perdu, si un ou plusieurs sites de matches doivent être déplacés. Où déplace-t-on les matchs, dans quel délai, comment cela affecte-t-il le transport, la planification, le déplacement des équipes… ?”
Et de préciser sa pensée sur les craintes qui les habite : “Kumamoto, Fukuoka et Oita (ce dernier pourrait accueillir un quart de finale potentiel entre l’Angleterre et le Pays de Galles) sont trois sites relativement proches qui pourraient être affectés par une série de typhons dans le sud, par exemple. La relocalisation des matches est vraiment la clé. En termes de perte de jours, comme pour toute Coupe du monde de rugby, vous avez beaucoup de jours sans match que vous pouvez utiliser. Le scénario le plus probable que nous examinons consiste à compresser cette période située après la phase de poule”.
World Rugby croise les doigts pour qu’aucune catastrophe naturelle ne vienne gâcher la fête du Rugby mais met néanmoins tout en oeuvre pour ne pas être pris au dépourvu en cas d’incident.