Le Stade-Français Pari s’est incliné à domicile conte le Racing 92 pour la huitième fois consécutive.
Interrogé à ce sujet via Midi Olympique, l’entraîneur Parisien Karim Ghezal a exprimé sa grande déception.
Il assume cette défaite. Extrait:
Pour moi, ce n’est que la première, je ne suis là que depuis trois semaines. Ça reste quand même difficile. Je me mets au même niveau que les joueurs qui en ont vécu plusieurs. Je suis très déçu. C’était un moment important. Nous voulions faire un bon match, le gagner pour nos supporters.
Je suis bien resté sur le terrain à la fin du match pour voir les joueurs du Racing fêter ça. En tant qu’entraîneur en chef, je dois assumer ça. Après le Top 14 est fait de telle sorte que tous les week-ends, ça va être la bataille. Mais c’est sûr qu’il aurait été préférable de valider ce temps de passage.
Il ne se satisfait en aucun cas du point de bonus défensif. Extrait:
Je n’arrive pas à m’en satisfaire, mais on a pris cinq points sur les deux dernières journées. On va repartir dès lundi au travail avec la perspective du match à Pau. Comptablement, nous sommes plutôt bien. Depuis que nous sommes arrivés avec Laurent Labit il y a trois semaines, nous avons mis des choses en place. On construit, ça avance, ça recule. C’est comme ça.
Questionné sur la choix de ses joueurs d’aller en touche en fin de match, Karim Ghezal a indiqué ne pas aimer les entraîneurs qui font le signe des trois points sur le bord de touche. Extrait:
J’assume. Je n’aime les coachs qui font le signe des trois points à leurs joueurs, qui donne des consignes à leurs leaders de jeu. J’aime les joueurs qui prennent leur responsabilité. À Lyon, ils ont fait ce choix-là qui a été payant. Je ne vais pas aujourd’hui leur dire qu’ils ont fait un mauvais choix. Il faut assumer ensemble. Seulement, quand on court après le score, c’est toujours plus difficile.
Lorsqu’un journaliste lui pose une question sur la touche défaillante du Stade-Français Paris, Karim Ghezal s’agace. Extrait:
Que ce soit clair, je vais le dire une fois pour toutes. Je suis entraîneur principal, pas entraîneur de la touche. Je m’occupe de tout ce qui est organisation. Certes, j’aime la touche, tout comme j’aime la mêlée, le jeu d’avants – trois-quarts. Je ne suis arrivé qu’il y a trois semaines. Je m’adapte aux joueurs, je travaille avec eux. Je vais petit à petit amener ma façon de travailler.
Ça va se faire de manière naturelle. J’ai beaucoup travaillé sur la structuration des semaines, sur l’état d’esprit. Aujourd’hui, c’est une étape difficile mais il faut en passer par là pour construire. Il faut s’en servir pour continuer à avancer. Je vais débuter ma quatrième semaine lundi, j’aurai préféré qu’elle débute avec le sourire.
Pour conclure, il exprime sa détermination à faire repartir de l’avant le Stade-Français. Extrait:
Je suis combatif, je suis venu ici avec un projet, je sais où je veux aller. Comptablement, nous sommes pas trop mal. On va continuer à bosser. Je suis plus déçu pour les gens du club qui ont vécu ces huit défaites contre le Racing. On va continuer à construire pour vivre en fin de saison des matchs éliminatoires. Aujourd’hui, ça n’en était pas un.