Ce samedi, l’Aviron Bayonnais a renversé le leader Palois sur le score de 35 à 16.
Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur Bayonnais Camille Lopez a savouré cette victoire et a remercié ses avants. Extrait:
On peut les féliciter, encore et encore. Ils ont fait une énorme partie ce soir. Le match de ce soir, devant la télévision, ne devait pas être super joli, mais l’important, c’était de gagner. Les avants ont fait un gros boulot, nous avons été dominants en mêlée, efficaces sur les portés. C’était un match qu’il fallait gagner. Nous avons peut-être un peu fermé le jeu, mais ça nous a permis de gagner, donc tant mieux.
Grégory Patat avait dit, à la mise en place, que ce sont eux qui allaient faire le match. Il ne s’est pas trompé et ils ont répondu présent. Notre deuxième ligne a été hyper-active. J’ai l’image de Lucas Paulos qui porte le ballon sur les 22 mètres et ça a secoué un peu tout le stade. Ça fait du bien de voir nos avants porter le ballon comme ça et avancer. Thomas Ceyte, on connaît ses qualités, il stimule tout le monde sur le terrain et en dehors. Ce côté-là fait du bien aussi. En début de deuxième mi-temps, il nous apporte cette brèche et il amène tout le monde avec lui. Je ne suis pas surpris par la qualité de notre deuxième ligne aujourd’hui.
Il explique la décision d’aller en touche pour empocher le bonus offensif. Extrait:
On a une réflexion, on se pose la question. En mettant trois points, on passe à + 14 et on est à deux marques. Après, il y avait trois essais à un, il restait cinq minutes, c’était le moment d’y aller. Aujourd’hui, quand tu as un peu de marge, c’est plus facile de faire ce choix-là.
Désormais, il espère que Bayonne réussira à s’imposer à l’extérieur. Extrait:
C’est sûr, c’est là qu’il faut qu’on grandisse. Il faut trouver cette régularité, à la maison ça ne suffira pas. Nous avons montré un beau visage à La Rochelle, mais il était nivelé par les conditions climatiques. On va se déplacer à Lyon, on y a pris 50 points en fin de saison dernière. Il va falloir le préparer comme il faut. Si on y va en dilettante, on en prendra 50.
Ça prend un peu de temps, et aujourd’hui on commence à retrouver des rotations dans notre effectif. Nous avons une série de quinze matchs qui va être très longue et on aura besoin de tout le groupe. Sans ça, on ne pourra pas exister. L’émulation va faire du bien et chacun pourra s’appuyer sur l’autre. Ce soir, il y avait sept changements et nous avons vu du bon Bayonne, des mecs qui s’y sont filés. Il faut que tout le groupe se tire la bourre. Il va y avoir de la concurrence, des déçus, car il y aura des choix à faire, mais ça va nous aider à grandir.
Camille Lopez ne le cache pas : il en avait marre de cette longue série de victoires Paloises contre Bayonne. Extrait:
Moi, personnellement, oui. Ça ne fait qu’un an que je suis là, mais j’en entends parler. Ça commençait à faire chier, tout simplement. L’année dernière, j’ai très mal vécu la défaite à Anoeta. C’était un élément phare de notre saison et pas que par rapport à la qualification. C’était une fête. Le club avait fait ce qu’il fallait pour remplir le stade et nous avions un peu gâché la fête avec une prestation catastrophique. Franchement, cette défaite a mis du temps à passer l’année dernière. Il était temps d’arrêter cette série qui durait depuis des années et des années, apparemment. Je ne la vivais que depuis un an et ça m’énervait. On a pu l’arrêter, tant mieux.