Le troisième ligne international Français Anthony Jelonch s’est longuement confié sur sa participation à la Coupe du monde.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur sa course contre la montre remportée pour disputer le Mondial. Extrait:
“J’y suis arrivé et c’est déjà pas mal (rires). Dès que je me suis fait opérer, je me suis mis dans la tête que je ferais tout pour me donner la chance de prendre part au Mondial. J’ai tout mis en œuvre pour y arriver, j’ai été très bien accompagné et j’y suis parvenu. J’ai réalisé mon rêve de gosse, qui était de représenter la France lors d’une Coupe du monde.”
Il concède avoir eu des doutes tout au long de sa bataille. Extrait:
“Bien évidemment ! D’entrée, quand je savais qu’il ne me restait que six mois, j’étais parfois refroidi. Je me disais : « OK, tu peux revenir sur le terrain, mais pas tenir la cadence d’un match international. » Ce qui est normal. J’ai douté mais je me suis accroché.”
Durant la Coupe du monde, il n’avait quasiment pas mal à son genou. Extrait:
“En jouant, je n’avais pas de douleur. Au réveil, il était toujours un peu raide mais dans l’ensemble, ça allait plutôt bien. J’étais à 100 %, je n’avais pas de protocole spécifique par rapport aux autres joueurs.”
Il précise avoir toujours fait pleinement confiance au staff médical. Extrait:
“J’ai toujours fait confiance aux médecins qui m’ont accompagné. On m’a simplement expliqué qu’à six mois, j’avais un taux de pourcentage élevé de chances de me refaire les croisés. J’étais conscient de ce risque mais si ça doit péter une nouvelle fois, ça pétera. Le risque zéro n’existe pas, il faut vivre avec.”
Il veut désormais reprendre pleinement le rugby avec Toulouse. Extrait:
“J’ai eu trois semaines de vacances, j’en ai bien profité. J’avais vraiment besoin de couper mais au bout de troisjours, la balle ovale me manquait. Donc, honnêtement, je n’ai pas du tout peur d’avoir le contrecoup de cette période de travail intense. Aujourd’hui, j’ai simplement faim de rugby. Je veux jouer avec Toulouse en Top 14 et passer mes semaines sur un terrain. C’est facilement compréhensible.”
Durant sa période de repos, il a rendu visite à ses proches. Extrait:
“Je suis allé à la chasse à la palombe avec mes potes dans le Gers. Mon père a construit une palombière durant ma période de convalescence. J’ai pu en profiter pendant mon repos. Ça m’a fait énormément de bien.
Lors de ma blessure, mes proches étaient plus tristes que moi. De mon côté, j’ai cette faculté à rapidement passer à autre chose. Ils étaient déçus pour moi, ce que je comprends.”