L’ailier international Argentin du Racing 92, Juan Imhoff s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment savouré la victoire remportée contre le Stade-Français Paris à Jean-Bouin, le week-end dernier. Extrait:
Ce derby francilien (9-13) s’est joué sur le caractère, le pragmatisme et l’opportunisme affichés par notre équipe. Malgré la pluie et le vent, nous avons réussi à mettre en place quelques belles séquences et envoyer du jeu. Et puis, notre défense a été remarquable tout au long de la rencontre.
Ça faisait un petit moment que je n’avais pas eu la chance de jouer un match. Ce manque, assez terrible à vivre, m’a d’ailleurs une nouvelle fois fait comprendre à quel point j’aimais ce sport et comme j’en avais besoin, au quotidien. À 35 ans, je m’entraîne toujours beaucoup et mon corps répond bien. Je suis donc content que vous ayez eu cette impression de moi sur cette rencontre (rires).
Il est ensuite revenu sur la Coupe du monde disputée avec les Pumas. Extrait:
La compétition ne fut pas longue, non. L’équipe d’Argentine fait partie de moi et cette fois-ci, c’était juste à mon tour de pousser les autres. (Il marque une pause) J’ai tout donné pour arracher ma place, aider l’équipe comme je le pouvais et après la compétition, j’ai néanmoins tenu à garder avec moi la chasuble de remplaçant. C’était une façon de me rappeler quel travail il me restait à réaliser…
Au Racing 92, il doit faire face à une énorme concurrence à l’aile. Pour Juan Imhoff, ce n’est en aucun cas un problème. Extrait:
Cette question, on me la pose toutes les saisons depuis que j’ai signé au Racing ! Moi, je le vis très simplement. Cette concurrence m’aide à avancer, à garder la dalle à 35 ans.
Il se rappelle d’ailleurs de son premier match joué avec le Racing 92, en 2011. Extrait:
Comme si c’était hier, oui : c’était à Castres (en 2011), il pleuvait et on avait gagné là-bas (19-23). Ce jour-là, Bernard Le Roux et Virimi Vakatawa faisaient également leurs premiers pas avec ce maillot sur les épaules. Je suis très fier d’avoir connu autant de choses avec ce club.
Pour conclure, il évoque son avenir, lui qui verra son contrat arriver à son terme au mois de juin prochain. Extrait:
J’ai beaucoup d’amour pour le Racing mais aussi pour ce sport en général. En clair, je me sens encore capable de continuer à jouer au rugby au plus haut niveau et je ferai tout pour convaincre les gens. C’est l’autre défi qui m’anime aujourd’hui.