Le centre de Castres, Adrien Séguret s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a dans un premier temps savouré la victoire remportée contre Toulouse, il y a une dizaine de jours désormais. Extrait:
C’est quelque chose de spécial, c’est certain. Ça fait plaisir à nos supporters, c’est un match qui est marquant pour eux mais aussi pour les “anciens” de l’effectif. J’avais eu la chance de jouer les deux matchs contre Toulouse la saison dernière, mais celui-ci est particulier car nous avons mis la manière je trouve, face à des joueurs de très haut niveau, habitués aux matchs internationaux. C’était un match durant lequel on avait vraiment envie de confirmer notre début de championnat.
Dans la foulée, il affirme se sentir extrêmement bien. Extrait:
Je suis en train de m’installer là où j’ai toujours voulu être. J’ai pas vraiment eu un parcours facile. Je suis passé par la Pro D2 pour progresser afin de retrouver le Top 14. Aujourd’hui, j’enchaîne les bons matchs avec le CO en première division et j’en suis très content. Ensuite, pour ne rien vous cacher, j’espère viser encore plus haut dans les prochains mois. Je suis quelqu’un d’ambitieux et je suis très fier du joueur que je suis en train de devenir.
Il ne souhaite cependant pas s’enflammer et refuse d’évoquer le XV de France. Extrait:
Au-dessus du Top 14 il y a l’équipe de France mais je n’ai pas la prétention de dire que j’ai le niveau pour être appelé en sélection. Mon but est simplement de faire parler de moi, afin que le staff des Bleus pensent à moi quand ils évoquent le poste de centre. Ce serait déjà bien. Quand t’es passé par toutes les équipes de France jeunes dans ta carrière, t’as forcément envie de goûter à la grande, mais il reste encore du chemin.
Aussi, Adrien Séguret a évoqué son ex-relation avec Pierre-Henry Broncan, son ancien manager. Extrait:
Je ne dirais pas qu’elle était difficile mais l’équipe n’avait simplement pas de bons résultats même si Castres avait été en finale la saison précédente. On sentait que le groupe arrivait à bout de souffle avec Pierre-Henry, qui était dans l’urgence de gagner. Dans ce contexte, il avait forcément moins de temps à consacrer pour échanger avec des joueurs comme moi, qui étaient dans le doute.
Mais c’est aussi David Darricarrère qui m’a bien aidé. La saison dernière, j’ai beaucoup discuté avec lui et il savait que je rongeais mon frein. Le départ de Pierre-Henry a rebattu les cartes et j’ai réussi à saisir ma chance. Depuis, j’enchaîne et je suis très heureux.