Jalil Narjissi, vous vous souvenez ? Le fameux talonneur du SU Agen qui a mis un terme à sa carrière en juin 2016.
Ce-dernier tient désormais un édito sur le site petitbleu.fr.
L’ex-talonneur Agenais n’a pas manqué de pousser son petit gueule cette semaine au sujet de la faible titularisation d’un joueur, à savoir le troisième ligne Opeti Fonua.
Jalil Narjissi reproche au manager Mauricio Reggiardo de ne pas utiliser plus souvent ce joueur qu’il est allé chercher du côté de Newcastle il y a quelques saisons:
“Pourquoi est-on allé arracher Opeti Fonua des griffes des Newcastle Falcons au cœur de l’hiver dernier ? Je me pose la question à chaque fois que je vois son nom apparaître dans les équipes agenaises envoyées au casse-pipe. Quand je dis cela, je le fais sans méchanceté aucune à l’égard d’un joueur que j’ai couvé du regard à son arrivée à Agen en 2005, aux côtés de Manu Ahotaeiloa, et qui va bientôt approcher les 10 000 minutes de temps de jeu sous le maillot agenais. J’ai une profonde affection pour lui et il le sait, mais combien de matchs sérieux lui a-t-on fait jouer depuis son retour au SUA ? Une titularisation contre Montpellier, une entrée en jeu face à l’UBB la saison dernière, un début de match à Brive… on peut à peine les compter sur le doigt d’une main. «Si Opeti Fonua ne joue pas, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même», j’entends dire cela avec insistance. Je ne suis pas entièrement d’accord. Il revient d’une blessure à une épaule et a fait de gros efforts de préparation physique pour retrouver un poids de forme. Et puis qui est allé le chercher, en toute connaissance de cause du personnage à Agen ? Quand on s’engage à faire venir un gars comme Opeti Fonua, on sait qu’on devra sans cesse lui faire la chasse pour son poids – ses entraîneurs à Leicester et à Newcastle avaient réussi à en refaire un athlète – mais aussi qu’on devra lui procurer de l’affection. Opeti est un affectif, il aime qu’on lui donne de la confiance et sait la rendre en temps voulu. Il faut pour cela une bonne connexion. J’entends bien qu’au SUA, aujourd’hui, il n’y a pas de passe-droit, mais dans ce cas-là, il ne fallait pas aller chercher un Fonua. Opeti, si tu savais, combien j’aimerais retrouver l’ami qui fit voler Wilkinson comme un fétu de paille à Toulon, en mai 2013. Qui sait, l’esprit de Mayol va peut-être souffler sur tes épaules ce soir.”