Le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au journal régional Le Parisien.
Ce-dernier a notamment parlé de la sanction qu’il va infliger à son troisième ligne Giovanni Habel-Kuffner, lequel a frappé un membre du staff Palois il y a une dizaine de jours.
Et le patron du club Parisien se décharge déjà de cette affaire. Extrait:
“Il a trop bu… (soupir). Mais je ne m’occupe pas de ça. C’est Laurent. Les questions de discipline, c’est pour le directeur sportif. Il a déjà fait ce qu’il fallait, en parlant aux joueurs, et a tiré les conséquences de l’affaire. C’est son job, et je le soutiens dans sa décision. C’est simple. Comme dans les affaires.”
Dans la foulée, il a évoqué les objectifs de son club en Top 14.
Il souhaite que le Stade-Français puisse se qualifier dans le top 6 et disputer ainsi les phases finales.
Dans la foulée, il ne manque pas de tacler le système du Top 14. Extrait:
“J’ai arrêté de viser le titre. On veut être dans le top 6 et jouer la Champions Cup, ça, c’est clair. C’est l’objectif. Après, est-ce que c’est normal que le 6e puisse être champion ? Ce serait bien mieux si l’équipe en tête toute l’année était le champion de France. Je ne sais pas d’où vient cette règle stupide. C’est pour faire de l’argent, toujours plus de matchs…”
En roue libre, Hans-Peter Wild a ensuite estimé que le Stade-Français était le club le plus populaire de la Capitale. Extrait:
“On est déjà l’équipe la plus populaire à Paris. Il y a eu des études là-dessus, tous sports confondus. On a une meilleure image que le PSG, on est plus populaire que le Racing. Partout où l’on va et que l’on parle du Stade Français, l’image est très positive. Dans le passé, Max (Guazzini) a rempli le stade, a réuni 80 000 personnes avec des spectacles. Mais nous ne sommes pas un club de spectacles, nous sommes un club de rugby. Et notre rugby n’était plus assez bon. Nous devons devenir meilleurs sur le terrain, pour être plus populaires. Et pas besoin de faire tous ces trucs marrants, des calendriers nus et toutes ces choses-là. Je crois qu’on est bien placés. Il faut remplir le stade, comme ce soir.”
Pour conclure, il a accusé le Rugby Club Toulonnais et le Racing 92 de tricher sur le Salary Cap, et cela sans apporter une quelconque preuve. Extrait:
“Un jour, j’ai pris l’équipe de Toulon, poste par poste. Ils ont de super piliers, deux super deuxièmes lignes, et ça continue encore et encore, sur tous les postes (il cite des joueurs). Comment font-ils ça avec le salary cap ? Et on peut faire la même chose avec le Racing. Ce n’est pas marrant de ne pas jouer sur le même terrain. Cela devrait être les mêmes règles pour tous.”
Une interview lunaire de la part du patron du Stade-Français Paris qui semble avoir réussi son coup, à savoir faire parler de lui et de son club.